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Biarritz: le festival international du documentaire résiste à la pandémie

L'édition 2022 du Fipadoc, le festival international du documentaire, se tiendra bien à Biarritz du 17 au 22 janvier malgré la pandémie, sauf "mauvaise surprise la veille", a assuré jeudi à l'AFP sa présidente, Anne Georget.

"On n'est pas à l'abri, mais on espère faire au mieux", a résumé Anne Georget.

Cette quatrième édition est de retour en janvier, "son biotope naturel" et mettra à l'honneur les pays du Bénélux après un cru 2021 plusieurs fois reporté en raison de la crise du Covid-19 et finalement tenu en juin.

Contrairement à un festival de la BD d'Angoulême encore reporté, le Fipadoc "fait le choix du présentiel", explique sa présidente. Les installations "très vastes" de Biarritz et le "faible risque de propagation" que présente le cinéma, "où l'on est assis, sans parler, avec un masque", ont persuadé l'équipe de maintenir le rendez-vous.

Plus de 150 films documentaires seront projetés pendant six jours et les journées professionnelles seront "hybrides", entre présence à Biarritz et invités à l'étranger, en virtuel.

Là encore, le Fipadoc a voulu s'affranchir des visioconférences, "qui ont leur limites". "Il y a de grosses demandes du monde professionnel qui ne travaille jamais aussi bien que lorsque des festivals permettent les rencontres", explique Anne Georget.

La sélection, dévoilée jeudi, est divisé en quatre grands prix : compétitions internationale, nationale, films de musique et impact (centré sur les enjeux environnementaux et sociaux).

Elle mettra en valeur plusieurs films consacrés à la liberté de la presse ou dépeignant des parcours de migration. Les films "Writing with fire" des Indiens Rintu Thomas et Sushmit Ghosh, primé au Sundance festival, et "Shadow games" des Néerlandaises Eefje Blankevoort et Els Van Driel feront partie de la sélection Impact.

Le documentaire d'animation "Flee", du Danois Jonas Poher Rasmussen, sur la vie d'un Afghan qui a dû fuir son pays à la fin des années 80, nommé aux Oscars, pourrait créer la sensation, tout comme le "Marie-José vous attend à 16 heures" du Français Camille Ponsin.

Le festival donnera aussi carte blanche à la chaîne franco-allemande qui fête ses 30 ans.

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