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Détente avant le défilé du ballet à l'Opéra Garnier

Rires, repos, tendresse: une ambiance détendue règne dans les coulisses de l'Opéra Garnier quelques minutes avant le défilé traditionnel du Ballet de l'Opéra de Paris qui s'est tenu jeudi soir au Palais Garnier.

Ce moment très "relax" tranche avec la discipline de fer de cette parade unique dans le monde de la danse.

Elle réunit chaque année les 154 danseurs et danseuses du ballet ainsi que plusieurs dizaines de "petits rats de l'Opéra" (élèves de l'école de danse) dans une parade somptueuse, sur la musique de la "Marche" des Troyens, opéra de Berlioz.

La marche marque la "rentrée" du Ballet de l'opéra, chaque septembre.

Imaginé en 1926 par Léo Staats sur la "Marche" de Tannhäuser, de Richard Wagner, le défilé a été donné deux fois seulement sur cette musique.

Puis c'est le maître de ballet, Serge Lifar, qui reprend l'idée de cette marche dans les années 40, la comparant à une parade militaire, et remplaçant la musique par celle des Troyens.

Une petite fille se lève et débute la marche, suivie de tous les élèves de l’École de danse, qui surgissent de l'obscurité au fond de la salle.

C'est alors le tour du corps de ballet, des quadrilles, des Coryphées, des Sujets, des premiers danseurs et enfin des étoiles, selon la hiérarchie propre au monde du ballet.

Cette parade hypnotique est suivi d'un spectacle de danse. Jeudi soir, de jeunes danseurs de la compagnie ont dansé des pièces du chorégraphe israélien Ohad Naharin.

Aurélie Dupont, directrice artistique de la danse, a également dansé sur le Boléro de Ravel avec l'étoile russe Diana Vishneva, une chorégraphe signée également de Naharin.

L'ex-directeur artistique de la danse, Benjamin Millepied, avait lors de sa première (et dernière) année en poste englobé le défilé dans une soirée de gala pour les mécènes, une importation américaine, qui inclut un souper et une after-party.

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