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Laurent Lafitte et Vincent Macaigne dans le RTL Info 13h pour leur nouveau film: "J'ai rigolé tout seul"

Laurent Lafitte et Vincent Macaigne étaient les invités d'Olivier Schoonejans dans le RTL Info 13h de ce mercredi 7 octobre. Les deux acteurs présentent leur nouveau film: "L'origine du monde" prévu pour le 4 novembre au cinéma. Laurent Lafitte prend la place du réalisateur pour la première fois.

Olivier Schoonejans: Ca commence comme ça: Laurent Lafitte, vous êtes Jean-Louis, avocat, vous cumulez tous les signes extérieurs de réussite. Tout a l’air d’aller bien, mais vous n’êtes pas heureux. Votre ami s’appelle Michel, c’est vous Vincent Macaigne. Il se rend compte que votre cœur ne bat plus. Et votre femme, jouée par Karin Viard a une idée pour qu'il rebatte à nouveau. Que va-t-elle faire?

Laurent Lafitte: Il ne faut pas trop en dire. Elle va m’emmener chez une holistic life coach, une espèce de coach de vie qui a des pouvoirs un peu surnaturels, entre la marabout, le gourou et la psy, qui est jouée par Nicole Garcia. Elle va trouver une solution et me donner une mission en lien avec ma mère, une mission très difficile à réaliser qui va flirter avec un tabou ultime qu’on partage tous. C’est une des surprises du film, je ne sais pas s’il faut vraiment révéler. Si on cherche vraiment, on peut trouver le pitch, mais moi j’aime bien laisser un peu de mystère. C’est le ressort comique de la pièce et du film.

O.S.: Le rôle que vous jouez, Vincent Macaigne, c’est celui du meilleur copain, il ferait tout, littéralement tout pour aider son ami. C’est vous qui êtes le vecteur comique du film finalement?

Vincent Macaigne: Le film est très drôle, tout le monde est très drôle.

L.F.: C’est un personnage très drôle, vraiment l’auguste comme on dit.

O.S.: C'est votre premier film, Laurent Lafitte. Il est adapté d'une pièce de théâtre. Pourquoi aviez-vous envie de passer à la réalisation?

L.F.: En tant que spectateur, je me suis toujours intéressé à la réalisation, en tant qu’acteur aussi du coup. J’ai toujours voulu comprendre comment un film était fabriqué pour trouver son efficacité, sa justesse. J’ai toujours voulu le faire, j’attendais de rencontrer un sujet, une histoire qui m’intéresse. Là, quand j’ai vu la pièce, j’ai tellement ri, tellement ri. La pièce s’est développée dans mon esprit de manière un peu plus intime avec des niveaux de lecture différents. J’ai vraiment eu envie d’y consacrer du temps et d’en faire mon premier film.

O.S.: Vous connaissiez la pièce, Vincent Macaigne, avant que Laurent Lafitte vous propose le scénario?

V.M.: Non, je ne la connaissais pas.

O.S.: C’est pas plus mal au final de pas connaître pour pouvoir en faire ce qu’on veut non?

V.M.: Je ne sais pas, mais en tout cas, quand j’ai lu le scénario, j’ai adoré. J’ai rigolé tout seul, je l’ai lu d’une traite. J’ai trouvé le scénario hilarant. J’étais content de le découvrir en tout cas.

O.S.: Vous avez visualisé votre personnage assez vite?

V.M.: Pas tout de suite parce que Laurent m’a beaucoup guidé quand même vers ce personnage-là parce qu’il pourrait être loin de moi. Il m’a beaucoup guidé. C’est un réalisateur très précis. J’ai pas connu Francis Weber, mais j’imagine que…

L.F.: Peut-être, j’ai jamais travaillé avec lui, mais j’imagine que c’est sa méthode, très précis sur le texte.

O.S.: Il est comment Laurent Lafitte comme réalisateur? Très précis, très dirigiste? Il sait où il veut aller?

V.M.: Il est très exigeant. Il a beaucoup d’affection pour les acteurs. Il a un grand respect des acteurs et par ce respect-là, il projette quelque chose. C’est très rare d’avoir quelqu’un qui nous projette vers un autre personnage. Moi, il m’a projeté vers un personnage vers lequel tout le monde ne m’aurait pas projeté. Ça, c’est un cadeau énorme et de faire un film aussi drôle, parce qu’il est très vigilent à la comédie, c’était génial.

O.S.: Exigeant, c’est parfois un synonyme dans la bouche des comédiens de "il est pas facile".

L.F.: Ah, je ne sais pas. Après, il y a des moments plus ou moins difficiles. Moi, à chaque fois que j’avais un peu de mal à obtenir ce que je voulais, j’avais toujours l’impression que c’était de ma faute et que je ne trouvais pas le mot qu’il fallait pour aider mes acteurs. Parce qu’en tant que comédien, c’est souvent ce dont je souffre quand je vois qu’un metteur en scène n’est pas content de ce que je fais. Parfois, il y a une clé et si je mettais un peu de temps à obtenir la scène, c’était de ma faute.

V.M.: L’exigence, c’est un respect et un amour des acteurs en fait.

L.F.: Ah bon je te respecte ? (rires) Comme un être humain quoi. (rires)

O.S.: Vous étiez dans la sélection pour le festival de Cannes. C’est quand même la classe ça non?

L.F.: Oui, c’est classe. C’est moins fun que s’il avait eu lieu. Pour une comédie, c’est un comité de sélection qui est pointu qui voit tous les films du monde tout au long de l’année. Pour un premier film, j’étais très heureux de cette sélection. Et pour une comédie, c’est la meilleure valeur.

O.S.: Avec l’envie d’en faire d’autres?

L.F.: Ah oui, je suis désolé, mais je vais recommencer.

O.S.: C’est un peu de l’orfèvrerie de comédie. Ça sort le 4 novembre. Avec vous deux, Laurent Lafitte et Vincent Macaigne, mais aussi Karin Viard, Hélène Vincent, et Nicole Garcia.

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