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Le chef François-Xavier Roth "artiste associé" à la Philharmonie de Paris

François-Xavier Roth, un des chefs français les plus demandés à l'étranger, devient "artiste associé" de la Philharmonie de Paris à laquelle le lie depuis longtemps un "compagnonnage", a annoncé lundi à la presse son directeur général Laurent Bayle.

A 47 ans, François-Xavier Roth joue aussi bien à Paris qu'à Cologne (où il dirige l'Opéra et l'orchestre Gürzenich), Londres, où il est chef invité du London Symphony Orchestra ("principal guest conductor"), Boston, Berlin, Munich, Montréal...

Un emploi du temps chargé, qu'il "aère" en courant 6 km le matin et en faisant quand il le peut "la sieste", détaille-t-il en souriant.

Flûtiste de formation, cet enfant de musiciens a débuté la direction d'orchestre comme chef associé au LSO à Londres il y a 18 ans. En 2003, il réalise son rêve de créer un orchestre "d'un genre nouveau", Les Siècles, qui joue chaque oeuvre sur les instruments de son époque et revisite à cette aune les partitions.

La formation de quelque 80 musiciens, bien que non permanente, se veut un orchestre "citoyen" avec des actions volontaristes de transmission et de rencontre avec les publics (hôpitaux, prisons etc.).

L'orchestre Les Siècles est en résidence dans l'Aisne (Hauts-de-France), où il anime un orchestre "Démos" en direction des enfants et se produit aussi bien à Soissons dans la nouvelle Cité de la musique qu'en territoire rural.

Le "compagnonnage" avec la Philharmonie de Paris (alors Cité de la musique) a débuté en 2006, a rappelé lundi son directeur général Laurent Bayle. "Nous partageons avec François-Xavier Roth des desseins communs: animer le répertoire, valoriser la création et assurer la transmission de la musique", a-t-il souligné.

François-Xavier Roth proposera en 2018 cinq grands concerts à la Philharmonie, dont quatre avec Les Siècles et un avec le LSO. En 2019, il donnera notamment un "concert monstre" avec 500 interprètes, professionnels et amateurs, dédié à Berlioz, dont il défend ardemment la musique. "On devrait l'inhumer au Panthéon", lance-t-il, lyrique.

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