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Le jeune Paradise City fait grimper son record de fréquentation à 18.000 festivaliers

(Belga) La 4e édition du festival de musique underground électro Paradise City s'est refermée dimanche soir au château de Ribaucourt à Perk sur une fréquentation estimée à 18.000 personnes, selon les premiers chiffres communiqués par Gilles De Decker, co-organisateur de l'événement avec Dimitri Verschueren. Plus de 5.000 personnes sont venues au festival le premier soir. Samedi, le public de l'événement a atteint les 7.000 personnes. En comparaison, quelque 12.500 festivaliers avaient assisté à l'édition 2017.

Ce festival durable grossit d'années en années. L'an dernier, il est notamment passé de 2 à 3 jours. Pour cette édition, la programmation de vendredi a été étoffée et les scènes ont été agrandies, tout comme le terrain réservé à l'événement afin d'éviter de donner une impression de densité, contraire à l'identité du festival, Dimanche, le bulgare Kink a fait danser le public sur la scène live. DJ Koze (Allemagne), un des grands noms de cette édition, a notamment joué son hit du moment "Pick Up" sur la grande scène, où s'est produit en clôture de festival le DJ français Laurent Garnier, tête d'affiche de cette édition. Il a occupé la scène pendant trois heures. L'artiste est connu pour faire de longs sets, mais cette longueur est assez rare en festival. Il a notamment joué son hit "Crispy Bacon", mais a surtout créé une atmosphère qui a emporté le public. Samedi, le DJ allemand Henrik Schwarz, vétéran de la scène deep house, a fait un set très apprécié. "Il a amené une musique très africaine avec beaucoup de vibrations", explique Gilles De Decker. "C'était une musique assez calme mais, en même temps, il a créé de l'énergie et ça c'est un art. Ce n'est pas de la grosse techno avec de gros beats. C'est de la musique assez subtile. Arriver en tant qu'artiste électronique à créer une ambiance et une énergie sur la piste de danse sans taper des gros beats, je trouve ça toujours grandiose". Vendredi, le final avec le DJ hollandais Joris Voorn a plus particulièrement ameuté les foules sur la scène Live, qui met en mouvement un grand light show. Lil Louis a lui refermé le premier soir dans une ambiance intimiste sur la scène Play Label Records. (Belga)

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