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Les cinq films les plus marquants de Jean-Louis Trintignant (vidéos)

Jean-Louis Trintignant est décédé ce vendredi à l'âge de 91 ans. Voici cinq films parmi les plus marquants de sa carrière. Le comédien a joué dans quelque 120 longs métrages.

"Et Dieu... créa la femme", Roger Vadim (1956)

Le film propulse deux débutants, Brigitte Bardot et Jean-Louis Trintignant, au rang de stars. C'est le réalisateur, Roger Vadim, marié avec "BB" depuis trois ans, qui organise la rencontre entre les deux acteurs. "Il est tarte !", dit-elle de Trintignant qui, dans le film, doit jouer le rôle d'un prétendant qui finit par épouser l'actrice. "C'était une petite conne", dit-il d'elle. Mais sa timidité touche Bardot. Ils deviennent amants. L'acteur devient possessif, ne supportant plus de la quitter en fin de journée. Leur histoire ne durera pas. "BB" dira: "J'ai aimé Jean Lou à la folie (...). Mes instants d'amour avec Trintignant ont été les plus heureux de ma vie".

"Z", Costa Gavras (1969)

Dans ce polar politique, un élu "gênant" meurt, victime d'un accident de la route dans un pays non identifié. Mais un jeune juge d'instruction va démontrer que "Z" a été victime d'un attentat politique, orchestré par la police elle-même. Doué d'une autorité naturelle, Jean-Louis Trintignant interprète, sans élever la voix, ce magistrat aux prises avec les débuts du fascisme que le réalisateur grec Costa Gavras cherche à dénoncer. "On dit toujours que les comédiens ne doivent pas faire de la politique. Mais il faut en faire, on en fait trop peu", explique l'acteur à la sortie du film réquisitoire. "Je suis ravi de m'engager dans un film politique".


"Le conformiste", de Bernardo Bertolucci (1970)

Pour échapper à de sombres pulsions et à un drame survenu dans son enfance, Marcello Clerici se réfugie dans le conformisme et adhère au régime fasciste italien des années 30. Sa quête de normalité va le conduire à accepter d'assassiner un opposant politique réfugié à Paris. "Certainement le plus beau film auquel j'ai participé", affirme à l'époque Jean-Louis Trintignant.


"Amour", Michael Haneke (2012)

Avec "Amour" de Michael Haneke, Jean-Louis Trintignant fait son grand retour au cinéma après dix ans d'absence. Après la mort tragique de sa fille en 2003, il accepte de revenir une "dernière fois" sur les écrans car il admire le réalisateur autrichien.

Dans "Amour", Palme d'or en 2012, il forme avec Emmanuelle Riva un couple d'octogénaires mélomanes confrontés au dépérissement de l'un des deux. A 81 ans, il incarne un mari fébrile et veilleur. "C'est l'un des films qui a le plus compté dans ma carrière de comédien", confiera-t-il.

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