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Macron parle d'éducation dans la Somme et affirme ne pas "interférer" dans la campagne

Emmanuel Macron a échangé jeudi dans la Somme avec des élèves et des parents sur l'impact de la crise sanitaire, et a affirmé qu'il n'était pas "en campagne" dans les Hauts-de-France, l'une des régions clés des régionales de dimanche.

A l'approche du scrutin, "on ne peut pas être dans l’abstention du travail", a déclaré le chef de l'Etat à Poix-de-Picardie, un village de la Somme à une vingtaine de kilomètres d'Amiens. "J'ai un mandat qui dure jusque mai 2022. Donc je suis au travail" car "la situation du pays requiert d’être pleinement mobilisé", a-t-il expliqué, en assurant "ne rien" toucher "des sujets régionaux".

Après un bain de foule avec une centaine de personnes, Emmanuel Macron a passé deux heures dans l'école élémentaire, où il a salué les enfants. Puis il a échangé avec neuf parents d'élèves sur leur expérience familiale de la crise du Covid-19 et sur leurs "attentes et inquiétudes pour la période qui s'ouvre".

"Dans les prochaines semaines, mon boulot va être de vous redonner de la visibilité pour que vous en donniez à vos enfants", leur a-t-il assuré.

Evoquant un "pèlerinage intime", il a également longuement rencontré des anciens élèves de sa grand-mère maternelle Germaine Noguès, qu'il surnommait "Manette" et a été la directrice de l'établissement pendant 23 ans, à partir de 1946.

Ce déplacement est le troisième d'Emmanuel Macron dans le cadre de sa tournée destinée à "prendre le pouls du pays" en pleine sortie de crise. Il s'est déjà rendu dans le Lot et la semaine dernière dans la Drôme, une visite perturbée par la gifle que lui a donnée un jeune homme.

Il doit passer l'après-midi à Château-Thierry, dans le sud de l'Aisne, en compagnie de son épouse Brigitte, ancienne professeur de français, et du comédien Fabrice Luchini.

Il échangera avec des élèves de primaire, collège et lycée, autour des fables de Jean de La Fontaine, né dans cette ville il y a 400 ans, le 8 juillet 1621.

Il y a annoncera que la lecture sera une "grande cause nationale" pendant un an, jusqu'à l'été 2022, avec une série d'initiatives.

Le chef de l'Etat terminera la journée à Villers-Cotterêts pour "faire un point sur l'avancée du chantier du château de François Ier", qui doit accueillir la Cité internationale de la langue française.

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