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Mostra de Venise: Mick Jagger s'en prend à Trump

Mick Jagger a attaqué samedi le président américain Donald Trump, dénonçant sa grossièreté et ses mensonges, et sa politique en matière d'environnement lors de la Mostra de Venise.

Le chanteur des Rolling Stones a déclaré soutenir les jeunes militants défendant le climat, qui ont occupé un temps le tapis rouge de la Mostra samedi.

Il a déploré le niveau auquel s'est abaissée selon lui la politique, "y compris dans mon propre pays cette semaine", faisant référence au Royaume-Uni dont le Premier ministre Boris Johnson a qualifié le leader du parti travailliste Jeremy Corbyn de "poulet chloré".

Le rockeur britannique, âgé de 76 ans, a déploré "la polarisation et l'incivilité dans la vie publique", tout en reconnaissant que lui-même, connu pour ses frasques, n'était "pas toujours pour la civilité" lui-même.

"Mais quand vous voyez ce qui se passe maintenant dans tellement de pays, y compris le mien mais en particulier aux Etats-Unis, c'est un changement radical", a-t-il dit.

"Il ne s'agit pas seulement de bonnes manières, mais je me demande où toute cette polarisation, cette grossièreté et ces mensonges vont nous mener", a-t-il ajouté.

Mick Jagger a tenu ces propos lors de la présentation du film "The Burnt Orange Heresy", thriller dont l'intrigue se déroule dans le monde de l'art, et dans lequel il joue le rôle d'un riche collectionneur d'art.

Un autre musicien célèbre, le britannique Roger Waters, membre fondateur du mythique groupe Pink Floyd, a dénoncé MM. Johnson et Trump, les qualifiant de "sociopathes sans coeur" vendredi à Venise.

Il a aussi estimé que, comme le président brésilien Jair Bolsonaro, Trump et Johnson s'étaient lancés dans "une quête obstinée pour détruire cette belle planète".

Signé de l'Italien Giuseppe Capotondi, "The Burnt Orange Heresy", qui adapte le roman éponyme de l'Américain Charles Willeford, met en aussi en scène le Canadien Donald Sutherland.

Ce dernier a lui aussi été critique à l'égard des dirigeants américain, britannique et brésilien, qu'il a accusés d'empêcher une lutte efficace contre le changement climatique.

"Quand vous avez mon âge, 85 ans, et que vous avez des enfants, des petits-enfants, vous ne leur laisserez rien si vous ne votez pas pour mettre dehors ces gens, au Brésil, à Londres et à Washington", a-t-il dit. "Ils sont en train de ruiner le monde".

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