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Rock en Seine 2019 : avec The Cure, retour au pop rock et aux exclus

Un groupe iconique et des pointures pop, rock et électro, le tout en exclusivité pour la France: avec en tête d'affiche The Cure, formation mythique emmenée par Robert Smith, la 17e édition de Rock en Seine, monte le son de vendredi à dimanche au domaine de Saint-Cloud, près de Paris.

En conviant le célèbre groupe anglais pour son unique date française de l'année, Rock en Seine renoue avec son image de festival tourné vers le rock.

The Cure qui a marqué les années 1980 et 1990 avec des tubes comme "Boys Don't Cry", "Close To Me" ou "Friday I'm In Love", a fêté l'été dernier ses quarante ans de carrière lors d'un grand concert sur la pelouse de Hyde Park, à Londres, devant 65.000 personnes.

Incontournable sur la scène pop électro française, artiste de l'année aux Victoires de la musique, Jeanne Added proposera une création le même jour, accompagnée par le "choeur Accentus", un ensemble de 32 chanteurs fondé par la cheffe d'orchestre Laurence Equilbey et devenu une référence dans la musique vocale contemporaine.

Avec une cinquantaine d'artistes et groupes à l'affiche cette année, après une précédente édition faisant la part belle au rap et à l'électro (90.000 spectateurs contre 110.000 en 2017), Rock en Seine revient à ses fondamentaux.

"Le rock et la pop font partie intégrante de l'esthétique de Rock en Seine, avec un ton et une attitude. Il y a toujours eu aussi du hip hop et de la musique électronique. Nous voulons chaque année proposer en exclusivité des artistes et des groupes très forts sur scène, le plus possible dans l'actualité, aux côtés d'autres artistes moins exposés", précise à l'AFP la directrice du festival Sarah Schmitt qui a succédé à François Missonnier, un des trois créateurs de l'événement.

-- Brocante vintage et radio 100 % kids --

"Rock en Seine, c'est aussi l'occasion pour la pop, le rock et l'électro internationales de rencontrer l'esprit français dans le cadre historique des jardins du domaine de Saint-Cloud. Même la météo sera avec nous ce week-end", se réjouit-elle.

Mahalia (R'n'B), King Princess, Alice Merton (pop), Tommy Genesis, Zed Yun Pavarotti (rap), The Murder Capital (rock), le trio nord-irlandais Two Door Cinema Club, mais aussi Foals, et surtout Aphex Twin, alias l'Irlandais Richard D. James, un des artistes les plus influents de la scène techno, qui n'a pas joué à Paris depuis 2011, complètent le programme.

Autre point fort, vendredi, le concert de Kompromat, le projet électro punk de Vitalic et Rebeka Warrior (Sexy Sushi). La nouvelle voix soul britannique Jorja Smith sera l'attraction samedi, avant Major Lazer. Dimanche, avant les très attendus Aphex Twin et Foals, le rock indé de Deerhunter vaudra aussi le détour.

Considéré comme la relève de la pop anglaise traditionnelle, Sam Fender devrait dévoiler en clôture quelques inédits d'un premier album annoncé pour l'automne.

Nouveauté cette année, un espace d’échanges et de rencontres proposera aux festivaliers des expériences musicales (blindtests) et une brocante vintage de disques et d'instruments. Les enfants ont rendez-vous au Mini Rock en Seine avec notamment une radio 100% kids et des ateliers culinaires.

Le géant américain AEG est entré il y a deux ans au capital de Rock en Seine à hauteur de 50%, les 50% restants appartenant à LNEI (Les Nouvelles Editions indépendantes), holding du banquier français Matthieu Pigasse.

Programme complet et billetterie en ligne : https://www.rockenseine.com

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