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Pour ceux qui ne connaissent pas encore le "Scorpion" et qui cherchent une série historique flamboyante, précipitez-vous ! Crée il y a 20 ans, le personnage est un héros qui multiplie les aventures dans une Rome du XVIIIè siècle en proie à la corruption. Le personnage crée par Stephen Desberg s'inspire des films de capes et d'épées et des grands romans d'aventures à la Dumas. Un cocktail qui dès le premier tome a séduit des milliers de lecteurs. Un succès qui doit beaucoup au graphisme magnifique d'Enrico Marini.
On se prend pour Dieu
Le récit se concentre sur le destin trouble du Scorpion, la plus fine lame de l'époque capable d'embrocher les plus grands escrimeurs en quelques passes redoutables. Son tatouage lui donne son surnom. Mais d'où vient-t-il? Pourquoi a-t-il comme pire ennemi le cardinal Trebaldi? Autant de questions qui animent les rebondissements de cette série qui interroge le lecteur sur le pouvoir des élites.
Le pouvoir des élites
Mais la force de douzième album est donner les dernières réponses autour des origines du complot, de la toute puissance d'un pouvoir qui se renouvelle de génération en génération. Une fois encore le découpage d'Enrico Marini et les couleurs vives de ses planches donnent un souffle épique au "Scorpion". Un dernier tour de force pour un duo qui s'arrête.
La fin d'un duo
Nul doute que le "Scorpion" va renaître dans les mains d'un autre dessinateur. Mais les courbes des magnifiques femmes dessinées par Enrico Marini vont manquer aux amateurs de sensualité. Une fin donc mais pas un adieu pour une série qui jamais ne faiblit.
Scorpion, tome 12, le Mauvais Augure aux éditions Dargaud.
Scénario: Stephen Desberg
Dessin: Enrico Marini