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Un groupe de jeunes a entamé lundi soir l'occupation d'un bâtiment de l'UCLouvain

(Belga) Un groupe de jeunes composé en partie d'étudiants a entamé lundi soir l'occupation de la "maison blanche", un bâtiment appartenant à l'Université catholique de Louvain (UCLouvain) situé à proximité du lac de Louvain-la-Neuve. Certains se sont barricadés à l'intérieur. Ils affirment vouloir faire du bâtiment, à l'adandon depuis des années, un espace culturel et social autogéré. Les autorités de l'UCLouvain regrettent la méthode mais se disent ouvertes à la discussion.

Les jeunes activistes se sont baptisés "collectif Maison blanche". Ils affirment regrouper des étudiants, des riverains et de jeunes travailleurs désireux de ne pas laisser dépérir le batiment à l'abandon alors que, à leur estime, la cité universitaire manque d'espace pour organiser certaines activités. La police est présente sur place, ainsi que des membres d'une société de gardiennage. L'occupation a débuté alors qu'à l'autre bout du lac se déroulait la cérémonie marquant la rentrée académique. "Nous sommes un collectif qui s'est constitué autour de l'envie de créer un espace culturel et social autogéré au sein de Louvain-la-Neuve. Nous considérons que l'appropriation des espaces par des entités privées ou publiques bride les possibilités de rencontres populaires, spontanées et non marchandes. C'est pourquoi nous avons décidé d'occuper un lieu pour nous opposer à cette logique d'accaparement, dans le but de faire émerger des îlots de résistance et d'utopies concrètes", indique un tract distribué sur place par des membres du collectif. Du côté des autorités académiques, on explique que le bâtiment est vide depuis plusieurs années parce que plusieurs projets envisagés n'ont pas pu aboutir, mais qu'une nouvelle affectation est actuellement à l'étude. L'UCLouvain déplore la méthode de l'occupation de l'immeuble, qui est insalubre et potentiellement dangereux. L'université s'étonne de n'avoir reçu aucune demande préalable du collectif, précisant que si une telle demande avait été faite, les jeunes auraient été entendus. Les autorités universitaires ont fait savoir lundi soir aux occupants qu'elles étaient prêtes à ouvrir le dialogue avec eux. (Belga)

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