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Collomb loue la coopération public-privé sur le marché de la sécurité

Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb qui a inauguré mardi, le salon Milipol Paris, consacré à la sécurité intérieure des États, a loué la coopération entre le public et le privé sur ce marché où la France doit se situer "en pointe".

"Pour un pays comme la France, il est indispensable de se situer à la pointe de ce secteur en développement", a déclaré le ministre qui affirme vouloir s'y impliquer "personnellement".

"Le gouvernement sera toujours aux côtés des entreprises de la filière car si l'innovation provient du secteur privé, la puissance publique a un rôle essentiel à jouer pour impulser, susciter, accompagner la montée en gamme de tous les acteurs", a ajouté M. Collomb qui a inauguré la 20e édition du salon, à Villepinte (Seine-Saint-Denis) qui regroupe tous les grands acteurs du secteur impliqués dans les thématiques de sécurité.

Pour le ministre qui a rappelé les 125.000 emplois du secteur, c'est "un enjeu économique" mais aussi un "enjeu de souveraineté".

"Il est indispensable de développer en France nos propres savoir-faire en matière de renseignement, de protection des données sensibles et la cybercriminalité", a détaillé Gérard Collomb.

Le ministre qui attend "beaucoup de la capacité d'innovation des entreprises", a souligné que dans les années à venir, gendarmerie et police nationale, acquerront des systèmes de lecture de plaques d'immatriculation, des drones, des microdrones et nanodrones, mais aussi des nouveaux outils d'investigation et de simplification des procédures.

"Public et privé doivent être plus proactifs encore, en se donnant les moyens de travailler ensemble bien en amont de la production des produits et services", a avancé M. Collomb.

La tenue d'un comité de filière des industries de sécurité (Cofis) début 2018 doit permettre la définition d'une politique de sécurité "ambitieuse et partagée", autour de quatre objectifs à l'horizon 2025, a précisé un communiqué du ministère de l'Intérieur.

Ces quatre objectifs prévoient le doublement du chiffre d'affaires de la filière, la création de 75.000 nouveaux emplois, le maintien d'un taux de croissance du secteur (+4,2% e 2016) supérieur au taux de croissance national et "couvrir l'intégralité des technologies identifiées comme +critiques+ par des offres nationales ou européennes".

"Le gouvernement souhaite donner une nouvelle impulsion à la filière de l'industrie de sécurité française, et constituer des écosystèmes d'innovation de pointe qui pourront se déployer au travers de projets fédérateurs tels que la Coupe du Monde de Rugby 2023 ou les Jeux Olympiques de Paris 2024", a souligné le communiqué.

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