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Esport: avec son nouveau QG, Vitality veut "développer le lien" avec ses fans (co-fondateur)

L’équipe française d'esport Vitality s'apprête à ouvrir son QG, un grand espace dédié à l'esport au cœur de Paris, afin de "développer" un lien plus fort avec ses fans et "combler" ainsi "un vrai manque", explique le co-fondateur de l'équipe Nicolas Maurer.

Q: Qu'est-ce qui vous a motivé à ouvrir ce nouvel espace ?

R: "On est comme les clubs de foot, on a des clubs de supporters, c'est quelque chose qui est en train de grandir. Mais historiquement l'esport a surtout eu un lien avec les communautés sur les réseaux sociaux. Twitter notamment a été très important dans le développement de l'esport, aujourd'hui Instagram et Twitch. Il y a tous ces moyens d'interagir mais il y a assez peu de moments où on rencontre nos fans, où ils peuvent sentir une appartenance au club. (Ce lieu) vient combler un vrai manque qui est le lien des fans au club. Ça nous manque d'avoir un lien beaucoup plus développé. Donc on veut un lieu où les fans se sentent chez eux et sentent l'appartenance au club. C'est une des briques pour construire la marque Vitality."

Q: Quels sont vos autres moyens de construire un rapport avec vos fans ?

R: "Ce qui est spécifique à l'esport, c'est qu'il n'y a pas seulement le versant compétitif, il y a aussi le versant entertainment. Ceux qu'on appelle les streamers, les influenceurs, qui vont streamer, c'est-à-dire diffuser des parties de jeu vidéo mais pas forcément sur un axe compétitif, plutôt sur un axe fun pour divertir des communautés. Nous on a Gotaga par exemple, qui est de loin le plus grand streamer en Europe. Il peut streamer devant 100.000 personnes quand il y a des événements importants. Ils ont beaucoup de pouvoir, ils nous aident à construire ce rapport à nos fans. C'est quelque chose qui se développe de plus en plus. N'importe quel gamin en France connaît Gotaga."

Q: Y a-t-il des points communs avec une équipe de sport traditionnel ?

R: "On ressemble beaucoup à un club de sport dans notre organisation, que ce soit dans l'aspect business ou dans la performance. La différence majeure, c'est que nos joueurs jouent sur PC, sur console, peut-être demain sur mobile, au lieu de courir sur un terrain. Mais fondamentalement, on fait le même métier. On est là pour gagner des trophées, pour représenter notre marque et notre club."

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