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Les fabricants de montres connectées "ne répondraient pas aux normes européennes de vie privée", avance un média néerlandais

Les fabricants de montres et de bracelets "intelligents" ne respecteraient pas les règles de protection de la vie privée des régulateurs européens, c’est en tous cas ce qu’avance une enquête de nos confrères hollandais du Financieele Dagblad.

Selon une enquête du journal néerlandais Financieele Dagblad, les modèles les plus populaires conservent des données sur les habitudes de sommeil, le stress, le rythme cardiaque, le pourcentage de graisse ou le taux d'oxygène dans le sang. Les consommateurs voulant savoir ce que les fabricants font de ces données sont obligés de lire des textes juridiques longs et complexes, qui manquent souvent d'informations obligatoires.

La protection de ces données sensibles devient de plus en plus urgente, car les smartwatches en enregistrent de plus en plus, selon le quotidien économique et financier. Ce ne sont plus les simples "podomètres" des premiers temps. Les fabricants veulent maintenant les utiliser aussi pour prévoir les infections au coronavirus ou pour aider à garder une certaine distance.     

Les entreprises concernées ont affirmé au Financieele Dagblad respecter la loi sur la protection de la vie privée. Le fabricant finlandais Polar a cependant entre-temps adapté ses informations pour les utilisateurs. Cette entreprise est désormais la seule à publier tous les noms des fournisseurs de services qui ont accès aux données de ses utilisateurs. Parmi eux, par exemple, se trouve un centre de données européen appartenant à Amazon. Polar souligne qu'elle ne vend pas de données.

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