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Jimmy torturé par sa mère et son beau-père: "Si vous êtes au courant ne fût-ce que d’un dixième de ce qui s’est passé, donnez l’alerte"

Le procès de la mère et du beau-père de Jimmy, un ado autiste torturé, a fait couler beaucoup d'encre. Emmanuelle Praet, chroniqueuse dans l'émission On refait le monde, a poussé un coup de gueule et a demandé à ce que ces cas de maltraitance soient plus soient dénoncé.

Dans l'émission On refait le monde, Emmanuelle Praet s'indigne de l'affaire de torture envers un adolescent qui vient d'être jugée. Elle lance un appel pour sauver d'autres victimes qui pourraient se trouver dans des situations similaires de maltraitance. "C’est une histoire effroyable qui s’est passée en 2013. Il faut imaginer un petit gamin de 16 ans qui est autiste et qui est polyhandicapé. À cause de cet autisme, sa maman a décidé de ne plus vraiment s’en occuper, surtout qu’elle a eu un coup de foudre pour un bonhomme qui est de 15 ans son cadet. Qu’est-ce qu’ils ont fait avec ce gamin ? Ils l’ont mis dans une petite pièce, c’est une petite maison sordide au fond d’une ruelle, franchement c’est horrible. Et donc ce gamin est resté pendant plusieurs jours, pendant plusieurs dizaines de jours sans manger, le beau-père qui ne s’en occupait pas, mais qui dépensait tout son argent en jeux vidéo et GSM, le frappait, le maltraitait."

"Quand cet enfant a été retrouvé, plus ou moins par hasard par un voisin via une petite fenêtre, on a découvert ce gamin dans un lange, dans un lit, ce n’est même pas un lit, c’était pouilleux, bourré d’excrément de chiens. À juste titre on a parlé de torture et ici j’ai envie de pousser un énorme coup de gueule parce que sans l’intervention de ce voisin, ce gamin serait mort."

"Les excréments de chien puaient dans toute la ruelle, donc comment la famille au sens large n’a pas vu, comment les voisins n’ont pas donné l’alerte, comment le SAJ, qui venait sur place, n’a pas été alerté. Tout était là pour sauver ce gamin. Je me dis qu’il y a d’autres gamins comme Jimmy. Alors s’il vous plaît de grâce, si vous êtes au courant ne fût-ce que d’un dixième de ce qui s’est passé, donnez l’alerte."

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