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Pas d'alcool pendant un mois pour le "Dry January" ou la "Tournée minérale" en février? Voici les conséquences sur un plus long terme

Le Premier de l’An approche et avec lui, pour certains, son lot de bonnes résolutions. Certains auront peut-être décidé, après cette période faste, de tenter le Dry January, qui consiste à ne pas boire d’alcool durant le premier mois de l’année. D'autres attendent le mois de février, pour participer à la Tournée minérale, à l'invitation de la Fondation contre le cancer.

Si cette résolution n’est censée tenir que durant un mois, ses effets, eux, se prolongeraient durant l’année, révèle une étude menée à l’Université du Sussex, en Angleterre et publiée par The Independent. Selon les recherches menées par le docteur Richard de Visser, professeur en psychologie, pour les sujets qui se sont abstenus de boire de l’alcool en janvier, les bénéfices ont pu être visibles jusqu'à 8 mois plus tard.


Moins de jours à boire de l'alcool, moins de cuites

Le professeur en psychologie a mené ses recherches en analysant les habitudes de consommation d’alcool de 800 personnes qui ont accepté de participer au "Dry January" en 2018. Durant les mois suivants, il a observé que la fréquence moyenne de consommation d’alcool a chuté de 4,3 à 3,3 jours par semaine. Le nombre moyen d’unités consommées par jour est passé de 8,6 à 7,1. Le nombre de fois où les personnes ayant participé à l’étude se sont retrouvées ivres a baissé de 3,4 fois à 2,1 fois sur le mois.

"Le simple fait de stopper l’alcool pendant un mois aide les gens à boire moins sur le long terme: en août, les personnes rapportent qu’ils font un jour sans alcool de plus par semaine", a expliqué le Docteur de Visser.


Plus d'énergie et de concentration

Les effets de cette consommation moins fréquente et plus modérée se font ressentir sur l’organisme: 67% des personnes ayant participé à l’étude ont rapporté avoir plus d’énergie, 58% ont perdu du poids, et 57% estiment avoir un meilleur niveau de concentration. "Ce qui est intéressant, c’est que ces changements en matière de consommation d’alcool ont également été observés chez les personnes qui ne sont pas parvenues à ne pas boire d’alcool pendant tout le mois", ajoute le professeur, qui note que les changements sont, dans ce cas, un peu moindres.


Meilleures décisions

"Ce qu’il y a de brillant à propos de ce Dry January, c’est qu’il ne s’agit pas vraiment de janvier"
, explique le docteur qui a mené l’étude. "Ne pas boire pendant 31 jours nous montre que nous n’avons pas besoin d’alcool pour nous amuser, nous relaxer ou pour sociabiliser. Et cela veut dire que le reste de l’année, nous sommes capables de faire de meilleures décisions à propos de notre consommation d’alcool, et d’éviter de boire plus que nous le voulions".

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