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Faut-il se servir d'internet pour s'auto-diagnostiquer? Ce médecin en discute avec ses patients en consultation

Nous sommes nombreux à nous renseigner nous-mêmes sur internet pour diagnostiquer certains symptômes. Toutefois, dans certains cas, cette source d'information ne remplace pas une visite chez le généraliste. D'après une enquête de Solidaris, 50 % des Belges se servent des informations récoltées pour en discuter avec leur médecin. Simon François, Bruno Spaak ont rencontré un généraliste qui informe ses patients sur les bonnes sources d’information pour le RTL INFO 13H.

La principale source d’informations en matière de santé en Belgique reste le médecin généraliste. Mais un patient sur 5 utilise également internet comme canal d’information. "Il y a deux façons de s’informer : il y a la façon dont un professionnel s’informe, et en général, c’est incompréhensible pour le grand public, et donc il ne va pas choisir ce genre de site, il va choisir des sites où il comprend, et en général ceux-là sont plus sujets à caution", explique Lawrence Cuvelier, médecin généraliste.


"C’est une forme d’enrichissement"

Selon les mutualités Solidaris, 16% des Belges pensent que consulter un site internet permet de remplacer une consultation chez le médecin. A l’inverse, la toile permet d’inciter certaines personnes à prendre rendez-vous avec un professionnel. "Elles sont encore plus nombreuses à discuter de l’information qu’elles ont vu sur internet avec leur médecin et donc, c’est une forme d’enrichissement et de renforcement", explique Martin Biernaux, responsable de recherches chez Solidaris.


"J’essaye d’indiquer les bons sites"

Le docteur Lawrence Cuvelier a décidé d’utiliser la sphère digitale dans ses consultations. Il visite, avec ses patients, les sites spécialisés: "J’essaye d’indiquer les bons sites du genre, "Mon généraliste", des choses comme ça, parce que là ils parlent un langage qu’ils comprennent, et en général, quand ils l’ont compris, ils retournent sur ce site qui a un langage accessible et vrai, surtout, l’information est correcte, c’est ça l’important".

Seuls 36% des Belges estiment qu’il est facile de faire le tri entre bonne et mauvaise information sur la santé.

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