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Jacqueline attend une greffe d’organe, comme 1.300 personnes en Belgique: "Sans oxygène, impossible de se déplacer"

Une campagne de sensibilisation aux dons d'organes et aux dons de sang a été lancée hier, le Télédon. 1.300 personnes sont actuellement en attente d'une greffe, en Belgique. C'est le cas de Jacqueline, hospitalisée depuis près de 2 mois à Mons. Reportage de Fanny Dehaye et Emmanuel Tallarico.

Après de multiples infections et des interventions infructueuses, la greffe est l’ultime espoir pour Jacqueline de retrouver une vie plus sereine. Depuis près d’un an, elle attend un poumon compatible. Pour cette ancienne sportive de 60 ans, des banalités du quotidien peuvent devenir un véritable effort.

"Sans oxygène, impossible de se déplacer", explique Jacqueline Vehoeven. Quelques pas puis, on s’assied, on recommence, raconte-t-elle. "On est limité dans sa journée à malheureusement rester sur une chaise en attente", regrette-t-elle.

Entre les séances de thérapie et les activités physiques, Jacqueline reste déterminée. "Nous sommes comme sur les montagnes russes, aujourd’hui ça va, demain ça n’ira pas", confie-t-elle. "Mais, il faut toujours continuer", ajoute-t-elle.


Chaque semaine, deux Belges décèdent faute d’organe disponible

Dans les moments difficiles, le soutien du personnel hospitalier, mais surtout de ses proches, font la différence. Sa fille Nadège passe tous les jours. "On essaye de se changer les idées, de la faire rire, de parler, faire ce qu’on peut...", explique-t-elle.

Légalement, tout Belge est donneur d’organes de son vivant. Soit, suite à une mort cérébrale, soit suite à un arrêt thérapeutique. En pratique par contre, la famille refuse souvent ce don. Conséquence, chaque semaine, deux Belges décèdent faute d’organe disponible.

Le don d’organes nécessite des démarches auprès de son administration communale. Il est gratuit et anonyme.

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