L'huile de palme tant décriée est-elle réellement un poison?

L'enquête de Coûte que Coûte sur l'huile palme a démarré sur Internet, et les premiers articles trouvés son plutôt alarmiste. Fléau, poison, danger mortel... L'huile de palme n'a vraiment pas la cote. Elle est si décriée qu'on pourrait la croire responsable à la fois de toutes les maladies liées à la malbouffe, mais aussi de toutes atteintes à l'environnement.

Pointés du doigt, producteurs et utilisateurs ripostent. Ferrerro a attaqué Delhaize, sous prétexte que l'enseigne attaque l'huile de palme. Les industriels malaisiens ont également lancé une campagne sur le ton de l'humour pour réhabiliter leur produit, avec des slogans comme : "Le soir où le Titanic a coulé, il y avait de l'huile de palme à bord", ou encore "L'huile de palme est responsable de l'extinction des dinosaures". Ils dépeignent l'huile de palme comme la meilleure, et la Malaisie comme un modèle d'écologie. "Le pays a fait de grands efforts pour la protection de la forêt et le reboisement", dit une vidéo sur leur site.

Alors, diététique ou cancérigène? Ecologique ou dévastatrice? Que cache ce sujet hautement polémique?

La première chose à se demander, c'est si l'huile de palme est vraiment un danger pour la santé. Pour le savoir, le magazine s'est rendu dans le laboratoire de biochimie de la nutrition de l'UCL. Un expert rassure d'emblée les consommateurs : "Définitivement, l'huile de palme n'est pas un poison. Qu'on se mette bien ça dans la tête. Et les consommateurs, influencés peut-être par un certain nombre de groupes de pression, ont commencé à être de plus en plus effrayés par l'huile de palme, mais celle-ci n'est pas un poison, même si c'est loin d'être la matière grasse végétale la plus intéressante d'un point de vue nutritionnel".

Le reportage réalisé par Coûte que Coûte est à découvrir ce soir à 19h45 sur RTL TVI.