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Épileptique, Laura, 23 ans, se confie sur sa maladie: "Avant de sortir, je dois faire une sieste"

75.000 personnes souffrent d'épilepsie en Belgique. Laura, 23 ans, en fait partie. Celle qui s'apprête à entamer un master et rêve d'une carrière dans le domaine de l'immobilier s'est confiée à Bernard Lobet.

Les dépenses en soins de santé des personnes épileptiques sont élevées en Belgique, comparées à la moyenne européenne. Il faut compter un montant de 5.570 euros par personne chaque année, contre 5.220 à l'échelle européenne, surtout parce que le taux d'incapacité de travail chez nous est plus important.

Ce n'est pourtant pas une fatalité. De nombreux épileptiques ont un emploi, avec des aménagements d'horaires. Pour éviter le manque de sommeil, qui favorise les crises d'épilepsie, il faut éviter de travailler trop tôt ou de finir trop tard le soir.

75.000 personnes souffrent d'épilepsie en Belgique. Laura Salvi, 23 ans, en fait partie. Titulaire d'un bachelier en commerce extérieur, elle s'apprête à entamer un master et rêve d'une carrière dans le domaine de l'immobilier. Sa maladie n'est pas un obstacle et elle la vit de manière très volontaire. Elle s'est confiée à Bernard Lobet.

"Je sais ce que je peux et ce que je ne peux pas faire avec la maladie. C'est-à-dire que je sais que je peux, par exemple, sortir, faire des choses avec des amis, mais que pour ça, il va falloir que je fasse une sieste. C'est un rythme auquel on doit s'adapter et surtout avec les médicaments et la maladie en tant que tel. Une fois que l'on sait quand les crises peuvent le plus souvent venir, à partir de ce moment-là, on sait s'y adapter et on fait attention. Moi, pour le travail et les années à venir, ce n'est pas quelque chose qui me fait peur ou qui va me mettre des barrières pour faire ce que j'ai envie de faire", a expliqué Laura.

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