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Le vaccin contre la grippe déjà en rupture de stock: "Les autorités ont anticipé le problème"

Si le vaccin contre le coronavirus se fait attendre, celui contre la grippe est désormais disponibles. Les autorités appellent les groupes à risque à se faire vacciner massivement pour éviter qu’une épidémie de grippe s’ajoute à la pandémie de Covid-19. Mais la demande très forte en pharmacie entraine déjà des ruptures de stock.

A chaque client, un refrain similaire: "Je vais vous mettre sur la liste d’attente et on va vous téléphoner, on espère, dans deux à trois semaines." Le temps pour cette pharmacie de refaire le plein de vaccins contre la grippe. Accessible aux plus de 50 ans depuis seulement 8 jours, il vient déjà à manquer.

"J’ai ici environ 80 vaccins, explique Valérie Levie, pharmacienne. Je crois que j’ai 360 personnes sur liste d’attente pour l’instant donc je ne vais pas savoir satisfaire tout le monde." Impossible ici de répondre à cet afflux de demandes que Cathline, heureuse propriétaire d’un vaccin, résume ainsi: "Ils veulent déjà se faire vacciner pour la grippe, ils se disent que c’est déjà ça de fait. Le Covid sera pour plus tard."

Grippe et Covid: deux virus aux symptômes similaires, de quoi inciter les Belges à prendre les devants. "Les gens ont l’habitude de se faire vacciner à partir de mi-octobre, novembre, donc ils viennent tranquillement début octobre. Ici, on a déjà eu des réservations au mois de juillet," poursuit Valérie Levie.

Problème anticipé

Sommes-nous sur le point de vivre une pénurie de vaccins? Réponse rassurante d'Alain Chaspierre, porte-parole de l'association pharmaceutique belge: "Les autorités ont anticipé le problème. Ils ont demandé des vaccins contre la grippe en supplément par rapport aux quantités normalement livrées à la Belgique. Donc, la Belgique devrait recevoir en tout, 3 millions de dose, sachant que les années antérieures, on était dans l’ordre de 2 200 000 doses."

A ce stade, seuls deux tiers des stocks ont été distribués. Dans la pharmacie de Valérie, comme ailleurs dans le pays, de nouveaux arrivages sont donc à prévoir. Des vaccins qui seront accordés en priorité aux personnes les plus vulnérables.

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