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Les cardiologues inquiets des coupes budgétaires dans les hôpitaux: certains examens vitaux moins remboursés

Les cardiologues sont inquiets des coupes budgétaires "opérées" dans le secteur des soins de santé. 900 d'entre eux sont réunis en Congrès, ce jeudi, à Bruxelles. Ils ont invité la ministre concernée, Maggie De Block, pour le lui faire savoir. Céline Gransart et Gilles Gengler ont assisté à cette rencontre.

Des centaines de cardiologues étaient réunis ce jeudi pour dire leur inquiétude à la ministre de Santé Maggie de block. Selon eux, les coupes budgétaires dans les hôpitaux vont diminuer la qualité des soins en cardiologie. "Nous avons déjà été victimes plusieurs fois de déremboursements ou de coupes dans les remboursements de certaines prestations comme l’échographie, l’angiographie, les pacemakers. Il y a un seuil en dessous duquel on ne peut plus passer", a fait remarquer Agnès Pasquet, présidente de la société belge des cardiologues, au micro de Céline Gransart pour le RTLinfo 13H.

Certaines recommandations de la société européenne de cardiologies ne sont pas réalisables dans les hôpitaux belges

La situation est telle que certaines recommandations de la société européenne de cardiologies ne sont pas réalisables dans les hôpitaux belges. "Un exemple flagrant, c’est le non-remboursement du BNP qui est une hormone qui est utilisée pour le diagnostic d’une insuffisance cardiaque qui n’existe simplement pas en Belgique", a ajouté Mme Pasquet.

Les progrès thérapeutiques bloqués?

Selon la société belge de cardiologie, les économies en soins de santé bloquent les progrès thérapeutiques indispensables pour sauver des vies dans une société toujours plus vieillissante. De son côté, la ministre de la Santé se veut rassurante. "C’est vrai qu’il y a toujours des nouvelles techniques, des nouveau médicaments, mais ça c’est dans les commissions de l’Inami que c’est discuté. S’il y a une évidence scientifique, ça sera remboursé", a affirmé la ministre.

En Belgique, comme dans de nombreux pays européens, les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de décès.

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