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Un essai clinique débute en Belgique pour essayer de traiter les symptômes graves du coronavirus

Aujourd'hui débute un essai clinique en Belgique pour tenter de trouver un médicament pour traiter les symptômes graves du coronavirus. À ce jour, aucun vaccin ou traitement n'a été trouvé contre la maladie mais, à travers le monde, les chercheurs travaillent sans relâche dans une course contre la montre.

Un nouvel essai clinique débute aujourd'hui à l'hôpital universitaire Sint-Maarten de Malines. Une cinquantaine de patients présentant des symptômes de détresse respiratoire vont recevoir un médicament prénommé Sarconeos, un médicament développé dans un laboratoire français qui pourrait diminuer les symptômes liés au coronavirus.

"Sarconeos est un produit qui agit sur le système rénine-angiotensine, un système hormonal en fait qui régule la fonction cardio- respiratoire. Notre produit pourrait agir exactement à ce stade-là où les patients arrivent à l'hôpital pour éviter qu'ils soient sous respiration artificielle", explique Stanislas Veillet, directeur général de la société Biophytis. 

En Belgique, plus de 200 travaux de recherche sont actuellement en cours

Des hôpitaux, des universités ou des entreprises privées travaillent sur des vaccins ou traitements contre le Covid-19. Toutes ces recherches sont répertoriées et désormais consultables sur le site Covid19-WB.be.

"Il y a des études pour comprendre les mécanismes d'infection pour développer des tests de diagnostic rapides, efficaces et fiables. Aussi, une recherche un peu plus fondamentale en amont, donc sur des vaccins et qui sera très utile dans le développement ultérieur de vaccins", indique Véronique Halloin, secrétaire générale du Fonds de la recherche scientifique (FRS-CNRS). 

Aux Etats-unis cette fois, le laboratoire Moderna annonce que son projet de vaccins semble déclencher une réponse immunitaire chez certains patients. De son côté, la Chine s'engage à faire du vaccin contre le Covid-19 un bien public mondial dès qu'il sera prêt. L'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, rappelle qu'il n'y a encore aucune solution universelle.

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