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Une maladie TRÈS contagieuse touche plusieurs universités du pays: voici les symptômes des oreillons et les complications possibles

Une épidémie d'oreillons inquiète les autorités académiques de l'UCL. Après le site de Woluwe, c'est à présent le campus de Louvain-la-Neuve qui est touché. Cette maladie est très contagieuse, et semble aussi avoir atteint les campus d'autres universités à Namur et à Bruxelles.

Les oreillons sont de retour sur les campus universitaires, comme à Louvain-la-Neuve, ou notre équipe a tendu le micro RTL INFO à plusieurs étudiants. "J'ai entendu ça il n'y a pas longtemps, et justement, j'avais un peu peur de l'attraper, surtout avant le blocus, je pense que ce n'est pas du tout la bonne période", explique une jeune femme. "J'ai demandé à mes parents et j'ai été vacciné, donc je ne pense pas que j'ai trop de risques de l'attraper", explique un jeune homme. "Je ne sais vraiment pas bien ce que c'est en plus, on n'est pas très informés là-dessus", non, estime une étudiante.

Les symptômes sont les suivants: fièvre, gonflement douloureux des glandes salivaires ou encore maux de tête. Dès le début de l’apparition des symptômes, il est conseillé d’éviter tous contacts sociaux et de rester confiné chez soi durant environ une semaine.

L'Université a prévenu les étudiants

Cette infection virale très contagieuse touche particulièrement les jeunes, qui dans leur mode de vie, sont plus en contact les uns avec les autres, dans les auditoires par exemple ou encore dans les soirées. L'Université de Louvain-la-Neuve prend cette situation très au sérieux et a prévenu tous les étudiants. "Les profs nous en ont parlé aussi, on a reçu directement un mail de l'UCL, nous disant qu'il fallait faire très attention, surtout en soirée, puisqu'au final, ça s'attrape assez vite", dit une jeune femme.

"Il peut y avoir une attente au niveau des testicules"

Généralement, les oreillons se soignent sans laisser de séquelles. Il suffit de prendre des antidouleurs, des anti-inflammatoires, de bien se reposer et d’hydrater. Mais dans de rares cas, certaines complications peuvent survenir. "Il peut y avoir une attente au niveau des testicules, ce qu'on appelle une orchite, une inflammation des testicules, avec pour conséquence à long terme, une éventuelle baisse de la fertilité chez les garçons, même si c'est très rare. Comme complication plus sévère, il y a aussi une inflammation du pancréas, qu'on appelle une pancréatite, une méningite ou une encéphalite, donc une atteinte au niveau des méninges et du cerveau", explique Catherine Heymans, cheffe du service de pédiatrie à l'hôpital Jolimont.

Certains ne peuvent pas être vaccinés

Selon le docteur Heymans, la baisse de la couverture vaccinale est problématique et les infections de ce genre refont leur apparition. "La couverture vaccinale est moindre, ce qui est dangereux pour les enfants qui ne sont pas vaccinés mais également pour les enfants qui ne peuvent pas être vaccinés, soit parce qu'ils sont trop jeunes pour recevoir le vaccin, soit parce qu'ils ont des maladies plus sévères qui empêchent une vaccination pour une raison ou pour une autre".

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