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700.000 euros de surcoût annuel supporté par les opérateurs de collectes textiles

(Belga) Du fait de la présence de déchets indésirables dans et autour des bulles à textiles, les opérateurs qui collectent les textiles usagés doivent supporter un surcoût annuel de l'ordre de 700.000 euros, a indiqué le ministre wallon de l'Environnement Carlo Di Antonio. Pour lutter contre ces incivilités, une nouvelle campagne baptisée "scène de crime" est menée dans quatre communes wallonnes autour des bulles à textiles.

"On retrouve 15% de déchets indésirables dans les bulles à textiles. Par déchets indésirables, on entend par exemple des langes souillés, des tontes de pelouses ou encore des bouteilles cassées", explique le ministre. "Cette situation nous amène à mener cette campagne pour rappeler que ces bulles ne sont pas des poubelles, mais elles ont une vocation sociale essentielle." Organisée par la cellule BeWaPP, en collaboration avec les collecteurs OXFAM, Les Petits Riens et Terre et avec le soutien du ministre, la campagne se décline en plusieurs actions. Via la presse d'une part avec un spot radio diffusé durant toute la semaine sur Vivacité, mais aussi via "des scènes de crime" placées autour de 43 bulles à verre situées dans les communes de Namur, Tubize, Ans et La Louvière. Ces "scènes" sont repérables grâce à la délimitation d'un périmètre de sécurité avec des rubans de type Rubalise, la mise en place de panneaux et la présence de "cadavres", à savoir des déchets. Par cette campagne, les promoteurs appellent à une responsabilité personnelle de chacun en respectant les règles de tri et en adoptant un comportement civilisé. C'est également l'occasion de rappeler que tout dépôt clandestin est passible d'amendes pouvant s'élever jusqu'à 350 euros. En Wallonie et à Bruxelles, plus de 27.500 tonnes de textiles sont collectées chaque année par les opérateurs et ce, en grande partie via un réseau de 4.100 bulles à textiles. Environ 5% des vêtements collectés sont revendus en seconde main, 55% prennent le chemin de l'export, 25% sont recyclés et le reste incinéré avec récupération de chaleur. (Belga)

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