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Athlétisme: les hyper-androgènes devront baisser leur taux de testostérone du 400 m au mile

Les athlètes hyper-androgènes, dont notamment la double championne olympique du 800 mètres Caster Semenya, devront faire baisser leur taux de testostérone pour pouvoir participer aux épreuves internationales sur les distances du 400 m au mile (1.609 m), a annoncé jeudi la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).

Ces nouvelles règles, qui entreront en vigueur le 1er novembre 2018, ont été édictées à partir des résultats d'une étude menée par l'IAAF prouvant que les athlètes intersexuelles, qui produisent de la testostérone en excès, sont avantagées dans plusieurs épreuves.

Ces preuves scientifiques ont été réunies après que le Tribunal arbitral du sport (TAS) a suspendu en 2015 le règlement par lequel l'IAAF obligeait les athlètes hyper-androgènes à suivre des traitements pour faire baisser le taux de testostérone.

Le plus emblématique des cas d'intersexualité est celui de la Sud-Africaine Caster Semenya, double championne olympique du 800 m (2008/2016) et trois fois médaillée d'or aux Mondiaux sur la même distance.

L'étude a relevé que l'avantage pour ces athlètes présentant des "différences de développement sexuel" était notamment prépondérant sur les distances entre le 400 m et le mile, soit les distances aux frontières de la vitesse et de la résistance.

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