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Covid-19: 81 établissements scolaires fermés, selon Blanquer

Quatre-vingt-un établissements scolaires et un peu plus de 2.100 classes sont fermés en France en raison de cas de Covid-19, a indiqué mercredi le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer.

Ces fermetures concernent "autour de 0,13%" des quelque 60.000 établissements scolaires du pays", a précisé le ministre sur LCI.

"Ce sont des chiffres qui restent quand même très limités (...) Quand vous avez 0,13%, c'est quand même une rentrée qui est bonne", "la meilleure possible eu égard à la crise sanitaire", a-t-il estimé.

Le 7 septembre, le ministère dénombrait 28 établissements et 262 classes fermés à cause de l'épidémie.

"On a à peu près 1.200 nouveaux cas de Covid d'élèves par rapport à la semaine précédente", a précisé M. Blanquer, en rappelant qu'en règle générale, "on ferme une classe à partir de trois cas" de contamination.

Le ministre a indiqué qu'une attestation sur l'honneur des parents indiquant que l'enfant n'a pas le Covid, et non un certificat médical, suffisait pour permettre son retour à l'école.

"Si on a un enfant qui a de la fièvre, on ne l'envoie pas à l'école. Par contre, s'il a eu de la fièvre et qu'on le renvoie à l'école, on atteste sur l'honneur qu'il n'a pas le Covid", a-t-il expliqué.

Interrogé sur les retards de scolarité engendrés par l'épidémie, notamment pour ceux qui étaient en CP en 2019-2020 et sont depuis passés en CE1, le ministre a précisé que les évaluations étaient en cours et que les parents auraient des réponses sur le sujet "d'ici deux à trois semaines environ", "début octobre".

M. Blanquer n'a pas écarté la possibilité d'augmenter le nombre d'heures supplémentaires allouées pour aider les élèves à rattraper le retard engendré par le confinement, et dont le nombre s'élève en cette rentrée à 1,5 million. "Si c'était nécessaire, on le ferait", a-t-il déclaré.

Du côté des universités, la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal,avait annoncé mardi des cas de Covid-19, "majoritairement liés à des rassemblements privés" (soirées étudiantes, privatisation de bars...) dans une dizaine d'établissements universitaires "alors que certains n'ont pas encore fait leur rentrée".

Tout en se disant consciente "du contexte difficile" pour tous ces jeunes "qui ont été privés de lien social", la ministre avait fait appel à leurs "engagement collectif et responsabilité individuelle".

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