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Covid: pas d'"explosion" des cas à l'école mais hausse des tests, selon Blanquer

On ne peut pas parler d'"explosion" des cas de Covid-19 à l'école, a estimé mardi sur RTL le ministre de l'Education nationale, mettant plutôt en avant la forte hausse du "nombre de tests pour les enfants".

Alors que la propagation du virus s'est fortement accélérée chez les moins de douze ans, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé lundi soir que le protocole sanitaire allait être rehaussé au niveau 3 pour les écoles primaires.

A compter de jeudi, le port du masque sera requis dans les cours de récréation. Les sports collectifs seront restreints à partir de lundi. Les brassages devront être limités à la cantine.

"On ne peut pas dire qu'il y ait une explosion (de l'épidémie chez les enfants), le mot est trop fort, il y a un taux d'incidence qui est en train d'augmenter", a nuancé M. Blanquer sur RTL.

"Ce qui a explosé, c'est le nombre de tests faits pour les enfants (...) Avant les vacances de la Toussaint, il y avait trois fois moins de tests chez les enfants que chez les adultes", a précisé le ministre.

Interrogé sur la possibilité de rallonger les vacances de Noël, face à une flambée des cas, M. Blanquer a affirmé n'écarter aucune hypothèse.

"On a toujours sur la table toutes les hypothèses. On est pragmatique depuis le début. Cette hypothèse-là, on peut toujours l'imaginer mais ce n'est pas l'hypothèse privilégiée", a indiqué le ministre.

Dans un communiqué, le SE-Unsa juge les mesures annoncées lundi soir "insuffisantes pour permettre à l’école de tenir compte de l'ampleur de la cinquième vague" de Covid-19.

"Après avoir tiré la sonnette d’alarme en vain", le syndicat annonce "dépose(r) une alerte sociale pour que des mesures soient prises immédiatement afin de permettre à l'école et à ses personnels de tenir alors que l’épidémie sera encore là durant toute cette année scolaire".

Pour la CGT Éduc'action, "il faut un plan d'urgence permettant de recruter immédiatement et massivement des personnels afin de généraliser les dédoublements ainsi que le remplacement des personnels absents pour éviter les brassages et améliorer le suivi de tous les élèves". "Il y a donc urgence à agir", a-t-elle martelé.

Dès lundi soir, Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, le premier syndicat du primaire avait déclaré: il "n'y a jamais eu autant de contaminations dans les écoles et là on voit qu'on ne prend pas les mesures qu'il serait nécessaire de prendre". Elle demande à "revenir à la fermeture de classe dès le premier cas de Covid".

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