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Espagne: l'Atlético Madrid présente lui aussi un plan de chômage partiel

Après le FC Barcelone et l'Espanyol Barcelone, l'Atlético Madrid a lui aussi présenté un plan de chômage partiel pour faire face aux difficultés économiques dûes à la crise sanitaire du nouveau coronavirus, a annoncé le club ce vendredi.

Pour assurer "la survie du club, nous nous voyons obligés de présenter un plan de chômage partiel pour les professionnels qui, dû à l'état d'alerte déclaré dans notre pays, ne peuvent plus faire leur travail après la suspension complète de leur activité", a déclaré le directeur général du club madrilène, Miguel Angel Gil Marin, dans un communiqué ce vendredi.

Cette mesure affectera "aussi bien les employés du club comme les joueurs et membres du staff de nos équipes", a ajouté le dirigeant "rojiblanco", sans donner de chiffre.

Un ERTE ("expediente de regulacion temporal de empleo") en Espagne, permet à une entreprise de suspendre les contrats pour une durée déterminée, période durant laquelle elle peut ne pas payer ses salariés. La semaine dernière, LaLiga (organe qui gère le football professionnel en Espagne) a encouragé les clubs en difficultés économiques à faire appel à ces plans de chômage partiel.

"Nous travaillons pour minimiser l'impact de cette mesure et la limiter à ce qui est strictement indispensable, afin que tout puisse recommencer à fonctionner comme jusqu'à présent quand la compétition reprendra", a affirmé Miguel Angel Gil Marin.

"En ces temps de générosité, d'humilité, de solidarité, d'effort, il faut tendre la main et arriver à des accords pour trouver une solution viable pour tous: les institutions, les clubs, les joueurs, les membres des staffs techniques, les supporters...", conclut le durecteur général des "Colchoneros".

L'Atlético Madrid est le troisième club en Espagne a demander un tel plan de chômage partiel, après que l'Espanyol Barcelone (vendredi midi) et le FC Barcelone (jeudi soir) ont annoncé qu'ils allaient réduire les journées de travail de leurs salariés, et donc leur salaire, de 70%, pour lutter contre le manque à gagner économique généré par cette crise sanitaire.

Avec 64.059 cas (dont plus de 7.800 en 24 heures) et 4.858 décès selon les chiffres annoncés vendredi, l'Espagne est un des pays les plus touchés au monde par cette pandémie de nouveau coronavirus, le deuxième d'Europe derrière l'Italie.

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