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Grève dans le secteur des soins de santé - Le personnel des soins de santé en grève jeudi pour de meilleures conditions de travail

(Belga) Une journée d'actions et de grève a lieu ce jeudi dans le secteur des soins de santé fédéraux. Le front commun syndical veut de cette manière forcer les employeurs à enfin concrétiser les éléments de l'Accord social non-marchand conclu il y a deux ans, le 25 octobre 2017.

Des services fermés, des piquets de grève devant des hôpitaux ou encore des maison médicales et des maisons de repos et de soins, de nombreuses actions seront menées jeudi un peu partout dans le pays par le front commun syndical CNE-Setca-CGSLB. La plupart des hôpitaux du pays seront concernés, notamment les hôpitaux Saint-Luc, Saint-Pierre et Saint-Jean à Bruxelles, l'ensemble des sites du Chirec, les CHU de Namur, Mont-Godinne et de Dinant, le CHC de Liège, l'ensemble des sites du Grand Hôpital de Charleroi, les hôpitaux louviérois de Jolimont et du Tivoli ou encore les CHR de Mouscron et de Mons-Warcquignies. "Aucune action n'aura lieu devant le cabinet de la ministre (fédérale de la Santé Maggie De Block), car nos actions visent les fédérations d'employeurs", a précisé à Belga Yves Hellendorf, secrétaire national CNE. Les travailleurs du secteur (Commission Paritaire 330) souhaitent obtenir la signature de conventions collectives de travail (CCT) d'exécution de l'accord social non marchand, signé il y a presque deux ans. "Les employeurs veulent saucissonner la négociation et aborder les trois points de l'Accord qui les arrangent, dont celui sur la flexibilité. L'intention est par exemple de supprimer l'obligation de 11 heures de repos entre deux services", détaille le représentant du syndicat chrétien. "Nous craignons, qu'une fois signée la convention qui arrange les employeurs, les autres points restent en rade." Ceux-ci concernent notamment la stabilité des horaires, le droit d'avoir congé trois week-ends d'affilée pendant les vacances annuelles sans devoir en prester trois d'affilée pour compenser, la stabilité des contrats (l'obligation d'octroyer des contrats à temps plein et/ou à durée indéterminée dans certains cas) ou encore les formations. "Notre message est très clair: nous voulons finaliser l'ensemble des conventions d'ici la fin de cette année civile. On signera tout ou on ne signera rien ! ", a averti M. Hellendorf. (Belga)

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