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Le citoyen n'a pas à être victime des dysfonctionnements de la DG Personnes handicapées

(Belga) Il est inacceptable que le citoyen subisse les conséquences des problèmes de fonctionnement au sein de la Direction générale des Personnes handicapées dépendant du Fédéral, a indiqué mardi le cabinet de la secrétaire d'État aux Personnes handicapées Zuhal Demir.

La DG intervient notamment pour les allocations aux personnes atteintes d'un handicap. A l'occasion de la présentation de son rapport annuel, le médiateur fédéral a relevé lundi que le nombre de plaintes autour de cette DG avait augmenté de 150% en un an, à 580 plaintes. Cette recrudescence était notamment liée à l'inaccessibilité du service. De ce fait et compte tenu de nombreux retards, les personnes atteintes d'un handicap ont souvent dû attendre des mois avant de bénéficier d'une indemnité majorée après un examen médical ou avant de se voir accorder le tarif social en matière énergétique. Ce tarif n'est en outre pas octroyé rétroactivement, ce que le médiateur juge inacceptable. Selon le cabinet de la secrétaire d'Etat, 2017 a été une année difficile pour le fonctionnement de la DG à la suite d'un changement de programme informatique. Une quarantaine de collaborateurs supplémentaires ont ensuite dû être engagés pour combler les retards. "On vient de loin. Début 2017, en raison des problèmes, plus aucun appel ne pouvait être pris. Aujourd'hui, on répond à nouveau quotidiennement à un millier de coups de téléphone", a expliqué Mme Demir. La secrétaire d'Etat va maintenant examiner avec la DG et le médiateur fédéral comment ils peuvent répondre aux recommandations émises dans le rapport. "C'est en effet inacceptable que le citoyen ait à subir les conséquences des problèmes que connaissent les services publics." (Belga)

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