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Un système de traction leur a valu le prix de l’innovation. "Nous avons ici un tracteur avec sa roue motrice fonctionnelle comme tous les tracteurs, présente François Solek, responsable commercial de la société Joskin. Mais celui-ci est équipé en plus d’un générateur électrique qui va pouvoir transférer de la puissance électrique à la remorque qui se trouve, elle, derrière, et au moteur électrique qui va, quant à lui, convertir cette énergie électrique en énergie mécanique pour alimenter la traction de la remorque."
Miser sur l’hybride dans le transport agricole, Joskin est la première entreprise au monde à le faire. Un pari risqué, mais bien réfléchi. "On va pouvoir alléger le tracteur, poursuit François Solek. Il va avoir besoin lui de moins de motricité puisque la remorque va avoir sa propre motricité et donc moins de compaction au sol au niveau des terres agricoles."
Des modèles hybrides, des modèles conçus pour un maximum d’adhérences à la terre, l’entreprise essaie de se développer dans l’air d’aujourd’hui. Les professionnels sont ravis. "Pour nous, c’est très important au niveau de l’image d’avoir quand même du matériel qui est toujours performant, confie un agriculteur. L’efficacité joue également sur la rentabilité directe."
Dans ce hall de débitage, 1.100 tonnes d’acier s’écoulent chaque mois. Tout est robotisé pour concevoir 85% des pièces qui constituent les véhicules. Les clients potentiels sont présents dans plus de 60 pays de par le monde comme l’explique Didier Joskin, l’administrateur de la société: "La Nouvelle-Zélande est un très gros pays pour nous, le Japon, un peu l’Amérique du Sud, quelques pays en Afrique également. Mais l’Europe reste la grosse part de notre marché, plus de 80%."
Ce sont plus de 2000 véhicules qui sortent chaque année de l’entreprise.
