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Le KCE avertit de l'efficacité et du coût des implants imprimés en 3D

(Belga) Certains implants imprimés en 3D ne sont pas remboursés par l'INAMI, rappelle le Centre fédéral d'Expertise des Soins de Santé (KCE). Ce dernier ajoute aussi qu'il n'y a aujourd'hui aucune preuve convaincante que ces implants soient aussi efficaces ou aussi sûrs que des produits classiques.

Les implants imprimés en 3D peuvent actuellement être utilisés sans restriction par les médecins. Les chercheurs du KCE ont toutefois constaté que les bénéfices prouvés pour le patient (en termes de résultats de la chirurgie, de risques de complications, etc.) restent actuellement très limités. "Il n'y a pas non plus de preuves que l'utilisation d'implants imprimés en 3D permette de réaliser des économies pour l'assurance maladie." Le KCE recommande d'en limiter d'abord l'usage - à tout le moins celui des implants à haut risque - à certains centres spécialisés et de collecter des données scientifiques à leur sujet. Pour éviter que le patient ne se voie facturer des sommes importantes, le Centre d'expertise propose que l'INAMI rembourse certains implants dont la sécurité est prouvée mais dont on n'a pas encore pu établir qu'ils sont au moins aussi efficaces que l'alternative existante. Le KCE déplore que les exigences plus strictes en matière de traçabilité d'implants, souhaitées par l'Europe au lendemain du scandale des prothèses du sein PIP, tardent à être concrétisées. "Les différents services publics (INAMI, AFMPS, Healtdata.be...) devraient rendre techniquement possible le couplage de leurs données avec les données de traçabilité des implants", estime le KCE. (Belga)

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