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Le nouveau chef de la Nasa change d'avis et croit au changement climatique

(Belga) Le nouvel administrateur de la Nasa, un ex-parlementaire nommé par Donald Trump, a admis mercredi qu'il avait changé d'avis sur l'impact des émissions de gaz à effet de serre sur le réchauffement de la planète.

"Le rapport national sur le climat (...) a conclu qu'il était extrêmement probable que l'activité humaine soit la première cause du réchauffement climatique, et je n'ai aucune raison de douter de la recherche scientifique à l'origine du rapport", a déclaré Jim Bridenstine lors d'une audition au Sénat. C'était la première question d'un sénateur démocrate, Brian Schatz, qui lui a ensuite demandé de confirmer qu'il croyait bien que les humains changeaient le climat, ce à quoi il a répondu par l'affirmative. Et l'administrateur de la Nasa de confirmer que l'agence spatiale continuerait d'étudier les cycles du carbone sur la Terre. "La recherche scientifique ne doit pas être partisane", a dit l'ancien élu républicain de l'Oklahoma. "Vous avez ma parole". Sa nomination à la tête de la Nasa avait provoqué un vent de panique parmi les scientifiques et chercheurs de l'agence, ainsi qu'à l'extérieur, non seulement car Jim Bridenstine n'a pas d'expérience scientifique, mais aussi car il avait mis en doute la réalité du réchauffement climatique en 2013, affirmant à l'époque que la température avait cessé d'augmenter dix ans auparavant. Confirmé à son poste d'administrateur de l'agence américaine en avril, il avait déjà tenu à rassurer le personnel de la Nasa la semaine dernière, leur déclarant qu'il croyait pleinement que le dioxyde de carbone rejeté dans l'atmosphère réchauffait la planète, et que les humains en étaient responsables. Il avait aussi souligné que le budget pour les sciences de la Terre réclamé par l'administration Trump pour l'année prochaine était le deuxième plus élevé de l'histoire de la Nasa. (Belga)

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