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Test de grossesse dans le hand: la Ligue demande une meilleure information des joueuses

Après l'affaire des tests de grossesse effectués à Nantes, la Ligue féminine de handball (LFH) demande aux clubs une meilleure information des joueuses, afin qu'elles puissent donner leur "consentement libre et éclairé" aux prescriptions du médecin, a annoncé la LFH mardi dans un communiqué.

La commission médicale de la LFH recommande aux médecins des clubs de prescrire désormais deux ordonnances distinctes aux joueuses à l'occasion du bilan biologique du début de saison.

Cette recommandation fait suite à l'affaire des tests réalisés à Nantes, au moment du bilan biologique de début de saison.

L'Association des joueuses et joueurs professionnels de handball (AJPH) a dénoncé jeudi des tests de grossesse réalisés sans le consentement des joueuses.

Le club de Nantes et une partie des joueuses ont reconnu vendredi l'existence de tels tests, tout en assurant qu'ils n'ont pas été réalisés sans le consentement des joueuses: les joueuses ont été reçues plus de 35 minutes par le médecin du club, le Dr. Thibault Berlivet, qui leur a remis une ordonnance pour une série d'analyses. Sur la liste figurait un dosage de l'hormone Béta HCG, qui permet de détecter une grossesse.

Une version contestée par une autre partie du groupe professionnel, puisque six joueuses (sur 14) ont affirmé dimanche dans une lettre ouverte qu'elles ignoraient avoir subi un test de grossesse.

La LFH rappelle que sa réglementation impose un bilan biologique en début de saison, avec des éléments "qui se limitent strictement aux dosages NFS (numération des globules sanguins), des réticulocytes, du fer et de la vitamine D".

La LHF demande donc aux médecins des clubs de prescrire deux ordonnances distinctes. La première doit correspondre "aux examens prévus par la réglementation de la LFH au titre du bilan biologique obligatoire minimum".

La seconde ordonnance doit correspondre "aux éventuels examens complémentaires envisagés par le médecin à l'issue de son examen clinique sollicités par le médecin, sous sa seule responsabilité".

Le but est de fournir aux joueuses des informations sur les prescriptions émises par leur médecin, pour qu'elles puissent donner leur "consentement libre et éclairé sur chacune des prescriptions", précise la LFH.

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