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Quand la mobilité se met au service de la recherche, le Télévie devient la scène d'une coopération internationale

Ils consacrent leur temps et leur énergie à tenter d’observer et comprendre la maladie. Ils sont jeunes doctorants, professeurs ou chefs d’unité et tous œuvrent pour un même combat. Grâce au Télévie, ils reçoivent le soutien financier nécessaire à l’accomplissement de leur projet commun. Aujourd’hui, on lève un coin du voile sur ces blouses blanches qui travaillent dans l’ombre : les chercheurs du Télévie.

Le grand rallye du Télévie, c’est ce dimanche 17 avril à Ronquières. Une émission spéciale se tiendra en direct de l’événement de 12h à 16h et de nombreuses activités s’étaleront sur la journée, à suivre également sur les ondes de Bel RTL Les bourses Télévie, c’est aussi l’occasion de s’ouvrir au monde. Grâce à ces financements, des chercheurs Belges se rendent à l’étranger tandis que d’autres viennent en Belgique. Portraits croisés par notre journaliste Frédéric Moray.

Elias Ech-Achouet est Algérien. Après avoir fait ses études en Ukraine, il décide de poursuivre sa formation par un doctorat en Belgique et reçoit une bourse Télévie. "Le niveau d’étude et de la recherche est beaucoup plus élevé en Belgique que dans d’autres pays. Je peux dire que la Belgique me donne la chance d’aller plus loin", témoigne le doctorant.

Un parcours international qui bénéficie à tout le service puisqu’Elias partage son expérience au sein des autres laboratoires qu’il a côtoyés.


Une coopération internationale 

Basile Stamatopoulos, dont nous avons également dressé le portrait, fait aussi partie de ces chercheurs financés par le Télévie. Il y a deux ans, sa bourse lui a permis de financer sa recherche à l’université d’Oxford.
"C’est en voyageant qu’on forme le chercheur, en le confrontant à différents types d’environnements, différents types de langues aussi", partage le chercheur. "Le Télévie est totalement d’accord pour que j’établisse des collaborations avec des universités comme les universités d’Oxford pour permettre d’avancer dans ma recherche."

Résultat, Basile a pu bénéficier d’équipements technologiques qui n’existaient pas en Belgique, notamment un séquenceur de génomes à plus d’un million d’euros. Il a pu ainsi développer son hypothèse et la valider sur un second groupe de patients.
"C’est une hypothèse que j’ai déjà validée sur 270 patients. On l’a ensuite revalidée sur une autre population qui nous vient de l’université d’Oxford sur 220 patients."

Au-delà de collaborations de ce type, la mobilité des chercheurs est désormais vue comme une nécessité pour interconnecter les différentes unités de recherche de par le monde.

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