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"Il faut s'attaquer aux causes des décès en ville"

(Belga) L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé jeudi les gouvernements à prendre à bras le corps les causes de décès dans les villes, où deux tiers de la population mondiale sera amenée à vivre d'ici 2050. Crises cardiaques et accidents de la route sont en ligne de mire.

L'agence des Nations Unies recommande dans un plan en dix points à s'attaquer aux deux menaces les plus sévères: les maladies non transmissibles comme les maladies cardiaques, les accidents vasculaires-cérébraux, les cancers et diabètes, ainsi que les accidents de la route, qui au total tuent 42 millions de personnes chaque année. "Plus de la moitié de la population mondiale vit dans des villes, et le nombre est en hausse", explique dans un communiqué le directeur de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Pour que les villes prospèrent, il faut que tout le monde ait accès aux services qui amélioreront leur santé - des transports publics, des espaces extérieurs sûrs, propres et attractifs, de la nourriture saine et, bien sûr, des services de santé abordables." Le rapport publié par l'OMS pointe des domaines clés dans lesquels les responsables des villes peuvent améliorer la sécurité routière et amoindrir les causes de maladies. Il s'agit notamment du tabagisme, de la pollution de l'air, de la mauvaise alimentation et du manque d'activité physique. Les recommandations sont inspirées de politiques vertueuses provenant de villes à travers le globe, comme les mesures de contrôle de la cigarette à Bogor, en Indonésie, les initiatives de sécurité routière à Accra, au Ghana, ou encore les efforts de la ville de New York pour créer des rues sécurisées pour les seniors. "En reproduisant les mesures les plus efficaces à une échelle mondiale, nous pouvons sauver des millions de vies", a déclaré l'ancien maire de New York, aujourd'hui ambassadeur de l'OMS, Michael Bloomberg, qui apporte son soutient au rapport. (Belga)

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