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À Zaventem, 1.000 salariés au chômage technique après une cyberattaque contre l'équipementier aéronautique Asco

Environ un millier de salariés sont au chômage technique depuis mardi à la suite d'une cyberattaque contre basé à Zaventem, près de Bruxelles. Après avoir été paralysée durant quelques jours, la production reprend progressivement. Le chômage technique a cependant été prolongé jusque mardi prochain. 

"La situation reste complexe mais nous avons débuté, avec l'aide d'une expertise externe, un redémarrage sécurisé de nos systèmes sur plusieurs sites. Nos activités sont redémarrées pas à pas. C'est pourquoi il est possible que votre présence soit requise dans les prochains jours. Restez donc accessibles", souligne la direction dans son communiqué.

L'usine de Zaventem est la plus importante du groupe. Les autres sites aux Etats-Unis, au Canada et en Allemagne sont également arrêtés à la suite de la cyberattaque, selon la même source. Asco, à l'origine une société familiale belge, fabrique le mécanisme permettant la rétraction et l'extension des volets des ailes d'avions, et a notamment pour clients des grands constructeurs comme Airbus, Boeing, Bombardier ou Lockheed Martin.


Une plainte déposée

Une plainte pour une cyberattaque au rançongiciel a été déposée à la zone de police de Zaventem et une enquête ouverte par la police fédérale, a indiqué à l'AFP une porte-parole du parquet de Vilvorde.

Les attaques sophistiquées par rançongiciels sont de plus en plus fréquentes, selon les spécialistes en cybersécurité. Elles cryptent les fichiers d'un système informatique grâce à un code malveillant et les rendent inutilisables, leurs auteurs réclamant une rançon pour les débloquer.

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