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A Davos, la Première ministre Sophie Wilmès vante les atouts que présente un petit pays comme la Belgique

La première journée du Forum économique mondial de Davos s'est clôturée mardi soir avec la Belgian Power Reception, une soirée destinée à vendre les atouts belges à l'étranger. Le Roi et la Reine étaient présents tout comme de nombreux chefs d'entreprises belges mais aussi de (futurs) investisseurs étrangers. L'occasion pour la Première ministre Sophie Wilmès de vendre le plat pays, porte d'entrée vers l'Europe et ses 500 millions de consommateurs.

Centre de la diplomatie, QG global, nation multilingue et multiculturelle... La Première ministre n'a cessé de vanter les atouts que peut représenter un petit pays comme la Belgique pour des investisseurs étrangers. Lors de cette réception agrémentée de diverses bouchées et bières belges (sans alcool), elle a pour une fois fait fi de la modestie qui caractérise le peuple belge pour mettre en avant ses compétences, ce "capital humain loyal, flexible, très compétent".

A croire que le pays aurait tout pour plaire? Non, la Belgique fait aussi face à des "défis, comme tout le monde mais nous sommes lucides et ouverts sur ceux-ci", estime-t-elle. Le gouvernement est en affaires courantes depuis plus d'un an mais Sophie Wilmès n'a eu de cesse de répéter mardi que la porte du business était toujours ouverte. Elle retire de cette première journée, ponctuée de nombreux entretiens, un sentiment de satisfaction.

En quelques jours, on peut apprendre beaucoup

"La magie de Davos est d'avoir des rendez-vous très différents", glisse-t-elle, évoquant le Forum comme une "ruche à idées". Pour elle, la "forte connexion entre le privé et les investissements publics" doit être poursuivie, ce que permet une réunion annuelle comme Davos.

"En quelques jours, on peut apprendre beaucoup", abonde Alexander De Croo, vice-Premier ministre et ministre des Finances. Le rassemblement de tous ces chefs d'Etats et d'entreprises au même endroit permet également de gagner du temps. "Si je devais aller voir chaque personne indépendamment, cela me prendrait un mois, alors qu'ici, tout le monde est rassemblé", avance-t-il.

"Le message de Davos est bien plus large que les caricatures qu'on peut en faire. Ce n'est pas que du business. On montre que les entreprises ont aussi une responsabilité sociale et environnementale." Pour Jacques Vandermeiren, CEO du port d'Anvers, Davos représente également une opportunité de mettre en avant son entreprise, "un des plus grands ports au monde, en connexion journalière avec plus de 1.300 ports".

Pour le chef d'entreprise, "il est important de se montrer et de montrer ses atouts". "Alors que la coopération internationale est sous pression, avec des pays qui ne se parlent plus, un moment comme celui-ci est encore plus important", ajoute Alexander De Croo. Même si du concret ne ressort pas toujours de ces réunions, "la première chose à faire est de se parler, sinon rien ne se passe".

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