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Aigle Azur: une centaine de salariés rassemblés devant le ministère des Transports

Une centaine de salariés d'Aigle Azur se sont rassemblés lundi à Paris, à quelques pas du Ministère des Transports, alors que les quelque 1.200 employés de la compagnie aérienne attendent de connaître les offres d'éventuels repreneurs.

Hôtesses de l'air, techniciens, pilotes, en uniforme de travail, se sont rassemblés à l'appel de FO. Beaucoup s'étaient munis de fanions aux couleurs de leur compagnie ou du drapeau algérien, manière de rappeler que les liaisons France-Algérie sont le marché principal d'Aigle Azur.

D'autres brandissaient des pancartes condamnant le PDG démissionnaire d'Aigle Azur, Frantz Yvelin: "Yvelin assassin" ou "Yvelin m'a tuer", pouvait-on y lire.

Certains paraissaient très émus, à l'image de cette membre du personnel navigant commercial: "Des années de bons et loyaux services mis à la poubelle pour différentes raisons qu'on ne saisit pas aujourd'hui... Tout ce qu'on espère, c'est qu'on nous écoute et qu'on continue de travailler. Tout ce qu'on veut, c'est travailler. On n’aura peut-être pas les salaires qu'on avait jusqu'à présent mais on ne veut pas non plus être bradés", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Alors que doit se tenir lundi après-midi un comité d'entreprise pour examiner les offres de reprise, tous espéraient l'annonce d'une reprise intégrale de la compagnie, afin de préserver la totalité des postes.

D'autres syndicats ont prévu des manifestations dans l'après-midi devant le siège d'Aigle Azur, près d'Orly.

Peu avant midi, Jean Hédou, secrétaire général de la Fédération de l'équipement, de l'environnement, des transports et des services, et Denis Sanchez, délégué syndical syndicat national du personnel navigant commercial, ont annoncé au mégaphone une rencontre à la mi-journée avec le Secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari.

"On va lui faire part de nos inquiétudes et on va surtout essayer de savoir où ils en sont", a déclaré Jean Hédou à l'AFP. "Si j'écoute le ministre, je dois être très confiant", a-t-il ajouté. "Mais j'ai tendance à ne jamais écouter les ministres."

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