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Chine: Disneyland fermé après un cas de Covid

Le Disneyland de Shanghai a fermé ses portes lundi après la détection d'un cas de Covid chez une ex-visiteuse, une mesure drastique prise à l'approche des JO d'hiver pour tenter d'enrayer un regain, limité, de l'épidémie.

Premier pays touché par le coronavirus dès la fin 2019, la Chine est également le premier pays à avoir largement maîtrisé l'épidémie dès le printemps 2020, après l'adoption de mesures très restrictives, dont la quasi-fermeture des frontières.

Les autorités continuent à suivre une politique de zéro contamination, encore renforcée à l'approche des Jeux olympiques d'hiver à Pékin en février.

Le géant asiatique est sur les dents depuis la réapparition de cas de Covid fin octobre dans le nord du pays, y compris dans la capitale. Quatre-vingt-douze cas ont été signalés lundi pour les dernières 24 heures, soit le bilan le plus élevé depuis la mi-septembre.

Dans ce contexte, Disneyland Shanghai, ouvert en 2016, a dû fermer ses portes après la découverte d'un cas positif chez une visiteuse, lors de son retour dans sa province, voisine de Shanghai.

La direction du parc a indiqué qu'il resterait fermé au moins lundi et mardi.

Dès dimanche, Disneyland Shanghai avait procédé au dépistage de son personnel et de ses visiteurs. Près de 34.000 personnes ont déjà fait l'objet d'un test, a annoncé lundi matin la mairie de Shanghai.

Dans une vidéo diffusée par des médias officiels, on peut voir des employés en combinaison de protection en train de tester des visiteurs, en plein feu d'artifice nocturne au-dessus du château emblématique du parc.

Tous les tests se sont avérés négatifs mais les personnes concernées doivent s'abstenir de se rendre à l'école ou sur leur lieu de travail pendant au moins 48 heures et se soumettre à d'autres tests.

Deux jours plus tôt, le parc Universal Studios de Pékin, qui a ouvert fin septembre, avait annoncé des cas contact parmi ses visiteurs du week-end précédent.

Quelque six millions de Chinois au total sont actuellement placés en confinement du fait de la dernière flambée épidémique, la plupart dans la grande ville de Lanzhou, à 1.200 km à l'ouest de Pékin.

- "Sécurité" -

Malgré le nombre de nouveaux malades très faible à Pékin (au maximum trois par jour durant la semaine écoulée), la situation a encore été décrite lundi comme "grave et complexe" par Pang Xinghuo, directrice adjointe du Centre municipal de contrôle des maladies.

Elle a réitéré son appel à "ne pas quitter Pékin sauf en cas de nécessité", à éviter les rassemblements et conseillé aux personnes actuellement en province d'effectuer un test de dépistage avant de retourner dans la capitale.

Pendant ce temps, au moins trois districts de Pékin, dont ceux de l'hyper-centre, ont fait fermer les cinémas ainsi que plusieurs lieux de divertissement comme les karaokés. La vie reste cependant largement normale dans la ville.

Ailleurs dans le pays, après avoir enregistré deux nouveaux malades dimanche, la capitale provinciale Harbin (nord-est), 10 millions d'habitants, a confiné deux complexes résidentiels, fermé les écoles pendant une semaine et suspendu les liaisons interprovinciales en autocar.

Un comté de la province du Hebei (nord), voisine de Pékin, a également demandé à ses 220.000 habitants de rester chez eux après la découverte d'une poignée de nouvelles infections.

A 95 jours de la cérémonie d'ouverture des JO, le géant asiatique affiche toutefois sa confiance.

"La Chine est prête à offrir au monde des Jeux d'hiver placés sous le signe de la simplicité, de la sécurité et de l'excellence", a déclaré lundi devant la presse Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise.

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