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Coronavirus : le salon immobilier Mipim repoussé à juin

Le Mipim de Cannes, rendez-vous mondial des professionnels de l'immobilier, est repoussé de mars à juin, "suite aux inquiétudes croissantes relatives au coronavirus", ont annoncé samedi les organisateurs.

L'édition 2020, dont l'organisateur Reed Midem assurait encore vendredi qu'elle se tiendrait bien du 10 au 13 mars, "aura lieu du 2 au 5 juin", a-t-il précisé, son président Paul Zilk arguant de "l'évolution du contexte".

"Ce n’est pas une décision que nous prenons facilement. Nous pensons que ces nouvelles dates donneront l'opportunité à la communauté internationale du Mipim d’atteindre ses objectifs business", ajoute le responsable de cette manifestation majeure du secteur.

La Ville de Cannes et son Palais des Festivals, pour lesquels le Mipim est l'un des plus gros enjeux économiques de l'année, ont salué dans un communiqué une "décision courageuse".

Il s'agit de faire valoir la "priorité absolue de protection de la population, avant tous les autres enjeux", ont-ils souligné.

La municipalité et le Palais affirment s'être "battus pour que l’événement soit reporté, dans un souci de protection des emplois et de toute la chaine de valeurs de l’économie évènementielle locale".

La veille encore, les organisateurs du Mipim avaient annoncé qu'il se tiendrait "comme prévu" début mars, malgré la défection de certains participants ainsi que l'annulation d'autres événements semblables en raison du Coronavirus.

Ce salon est le principal rendez-vous annuel des acteurs de l'immobilier mondial, non seulement entreprises mais aussi villes et régions. Avec plus de 25.000 participants l'an dernier, il marque un événement encore plus important pour Cannes que le Festival du cinéma en mai.

L'épidémie liée au coronavirus, dont la propagation mondiale s'est accélérée cette semaine, avait poussé plusieurs grands noms de l'immobilier à annuler leur venue, par mesure de sécurité, d'autant que l'Italie voisine est le principal foyer européen.

Des cabinets anglo-saxons, à la réputation internationale, avaient déjà renoncé à venir: Cushman & Wakefield, Knight Frank ou Savills.

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