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Coronavirus - Pas de licenciement à BSCA tant que le chômage temporaire sera possible

(Belga) Les réductions des programmes de vols liées à la crise du coronavirus ont obligé l'aéroport de Charleroi (BSCA) à placer quelque 40% de son personnel en chômage temporaire. "Il n'y aura pas de licenciements tant que cette mesure sera possible", a affirmé le ministre wallon en charge des Aéroports, Jean-Luc Crucke, lundi, en commission du parlement régional.

Actuellement, le système de chômage temporaire est confirmé jusqu'au 31 décembre prochain. "BSCA espère qu'il pourra être prolongé en 2021 à l'instar de ce qui se fait dans d'autres pays européens", a expliqué le ministre MR. Pour octobre, la réduction des programmes de vols atteint 57% pour Ryanair, 62% pour TUI, 61% pour Wizzair, 53% pour Pegasus et 38% pour Air Algérie mais des annulations supplémentaires y sont attendues. Quant aux compagnies Air Belgium, Air Corsica et Laudamotion, elles ont suspendu tous leurs vols, a ajouté Jean-Luc Crucke. "BSCA est aujourd'hui en attente des programmes d'hiver qui concernent la période de novembre 2020 à mars 2021, mais ne s'attend pas à une reprise significative avant avril 2021 au minimum", a-t-il poursuivi en évoquant par ailleurs les relations entre l'aéroport carolo et Ryanair. "A ce sujet, je peux vous confirmer qu'en ce qui concerne le montant des redevances, toutes les demandes de réductions tarifaires, y compris pour Ryanair, ont été refusées par BSCA", a encore assuré le ministre. Selon lui, l'aéroport régional examine à l'heure actuelle différentes pistes afin de diminuer sa dépendance vis-à-vis de la compagnie irlandaise. BSCA réfléchirait ainsi à une diversification des compagnies aériennes pour assurer le développement de nouvelles routes de plus de 2 heures de vol; au développement de l'aviation d'affaires avec la construction d'un hangar dédié ainsi qu'au développement du cargo d'appoint, permettant de profiter d'un vol avec des passagers pour inclure du cargo dans l'espace disponible dans les soutes. "L'idée n'est évidemment pas de développer une activité cargo qui pourrait concurrencer l'aéroport de Liège, mais bien d'optimiser le remplissage des avions", a conclu Jean-Luc Crucke. (Belga)

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