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Coupe du monde de rugby à VII: conclusion frustrante pour les Français

L'équipe de France masculine de rugby à VII a pris dimanche la 8e place de la Coupe du monde après une nouvelle défaite rageante face à l'Ecosse 29-24 en prolongation à San Francisco.

Les Bleus, éliminés la veille de justesse (12-7) par la Nouvelle-Zélande en quarts de finale, présentent un bilan de 2 succès pour 3 revers mais obtiennent un meilleur classement qu'au circuit mondial, bouclé à une décevante 13e place.

L'équipe du capitaine Manoël Dall'Igna n'avait pas su profiter assez de l'exclusion temporaire de trois Néo-Zélandais la veille. Le scenario inverse s'est produit dimanche, mais avec la même issue négative pour eux.

La France a en effet résisté aux Ecossais malgré trois cartons jaunes reçus: simultanément en début de match pour Jean-Pascal Barraque et Pierre Boudehent, auteurs d'un double plaquage jugé dangereux, et un dernier évitable pour Paul Bonnefond, coupable d'être parti avant la balle sur un renvoi de Terry Bouhraoua.

Encore plus frustrant: en prolongation, les hommes de l'entraîneur Jérôme Daret ont amené la balle de match tout près de la ligne sur un franchissement de Tavite Veredamu. Mais la passe de l'ancien légionnaire est arrivée directement dans les mains écossaises, et Jamie Farndale a remonté tout le terrain pour marquer l'essai en or (29-24, 15e).

Dans un chassé-croisé plaisant, Kevin Bly a brillé par un doublé pour permettre aux Bleus de prendre l'avantage au score (14-17) et le remplaçant Gabin Villière a montré l'étendue de son talent en leur redonnant l'avantage à trois minutes de la fin (19-24, 11e).

Mais si la France a des jeunes prometteurs, l'Ecosse a Farndale et ses remontées de terrain dévastatrices. Un premier essai synonyme d'égalisation (24-24) et une ultime cavalcade en prolongation scellaient les espoirs français.

Les Français, battus plus tôt par l'Argentine (26-15), repartent de Californie avec des regrets mais aussi quelques promesses: vainqueurs de l'Australie (22-17) en huitièmes de finale, ils peuvent se tourner avec un peu plus de confiance vers la quête olympique de 2020.

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