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Développer le fret ferroviaire, réexaminer le terminal 4 de Roissy (Le Maire)

Il faut développer le fret ferroviaire en France et réexaminer l'opportunité de doter l'aéroport parisien de Roissy-Charles De Gaulle d'un quatrième terminal, a estimé mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

"Je serai très favorable à ce que dans le plan de relance qui sera présenté vers la fin du mois d'août, le début du mois de septembre, nous ayons des dispositions très fortes pour la relance du fret ferroviaire et du transport ferroviaire", a déclaré le ministre sur RMC/BFMTV.

"Nous avons échoué à développer le fret ferroviaire depuis des années, eh bien reprenons notre copie et faisons du fret ferroviaire un moyen de transport des marchandises propre et moins coûteux", a-t-il ajouté.

Mais le ministre des Finances a redit son opposition à une baisse de la TVA, demandée par la convention citoyenne pour le climat pour les billets de train. "Je ne suis pas favorable à ce qu'on touche les taux de TVA", car "baisser la TVA, c'est des dépenses qui sont très lourdes pour l'Etat."

"Je crois au train comme alternative à l'avion", a-t-il affirmé alors qu'Air France s'est engagé à arrêter les lignes intérieures pour les liaisons inférieures à 2h30 en train, hors correspondances avec l'international.

Le développement du transport ferroviaire et l'interdiction de l'extension des aéroports font partie des 149 propositions de la convention citoyenne.

"Il faut regarder sur chaque plateforme aéroportuaire - ça vaut évidemment pour Charles De Gaulle - les projets qui sont en cours", a détaillé Bruno Le Maire.

Il a déclaré être pour "qu'on refasse le bilan coût/avantage de ce terminal 4 de Charles De Gaulle au regard de nouvelles exigences environnementales et de la réalité du trafic aérien".

Interrogé sur l'interdiction de la publicité pour les gros véhicules pollueurs comme les SUV, également proposée par la convention, le ministre s'est dit "plus réservé".

"J'ai déjà proposé que lorsqu'il y a une publicité pour le SUV, on indique très clairement les émissions de CO2, de manière un peu plus lisible que c'est le cas actuellement", a-t-il précisé.

La solution, "ce n'est pas forcément l'interdiction de la publicité, c'est l'information du consommateur, parce que je fais confiance à l'intelligence collective des Français."

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