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Feu vert au nouvel accord Orange/SFR pour le déploiement de la fibre optique

L'autorité de régulation des télécoms (Arcep) a salué mercredi l'accord trouvé entre les opérateurs de télécommunications SFR et Orange pour un plan de partage du déploiement de la fibre optique pour couvrir quelque 3.600 communes et plus de 13,7 millions d'habitations et entreprises.

L'Arcep précise qu'Orange s'est engagé à équiper 80% des sites en zone moyennement dense (dite zone AMII) et SFR les 20% restants.

Ces zones AMII (Appel à Manifestation d'Intention d'Investissement) ont été réparties entre les opérateurs en 2011 après manifestation d'intérêt de leur part. Seuls Orange et SFR s'étaient alors montrés intéressés.

"L'Arcep salue ces propositions d'engagements juridiquement opposables: l'ensemble de la zone AMII devra être éligible à la fibre optique à fin 2020", précise l'organisme, se félicitant de la "logique de cohérence entre réseaux mutualisés".

Ce concept d'engagement juridiquement opposable autorise l'Arcep à sanctionner d'éventuels manquements des opérateurs à leurs engagements.

Le régulateur appelle par ailleurs Orange et SFR à "accélérer leurs déploiements" pour respecter leurs engagements.

Le gouvernement s'était donné pour objectif intermédiaire en juillet de garantir un "bon haut débit" (8 Mbits/s) à tous les Français en 2020 pour permettre aux habitants des zones peu denses d'avoir un accès satisfaisant à internet en attendant le très haut débit (30 mégabits) pour tous en 2022.

Le cap des 50% pour le très haut débit a été franchi fin 2016 avec un an d'avance sur le calendrier, mais les zones les moins denses et rurales sont évidemment les plus dures à couvrir.

Quelque 5 millions de foyers français disposent actuellement d'une vitesse de connexion inférieure à 8 mégabits par secondes (Mbit/s).

Selon l'Arcep, à la fin du premier trimestre 2018, un peu plus de 9% des communes françaises étaient équipées en fibre optique.

Le Plan France très haut débit, lancé en 2013, doit coûter une vingtaine de milliards d'euros pour les infrastructures, auxquels doivent s'ajouter une dizaine de milliards pour la connexion finale aux logements.

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