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Focalisée sur le Brexit et le commerce, la Bourse de Paris avance toujours (+0,41%)

La Bourse de Paris se maintenait en hausse (+0,41%) mardi à la mi-journée, l'attention restant focalisée sur les discussions en cours sur le Brexit et la concrétisation de l'accord commercial partiel sino-américain.

A 14H02 (12H02 GMT), l'indice CAC 40 prenait 23,18 points à 5.666,26 points, dans un volume d'échanges de 985 millions d'euros. La veille, il avait fini en recul de 0,40%.

La cote parisienne a débuté dans le vert et a maintenu ce cap depuis.

Wall Street se préparait à suivre un chemin similaire. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average montait de 0,27%, l'indice élargi S&P 500 de 0,27% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 0,17%.

"Le commerce mondial et le Brexit continuent à dominer l'actualité" sur les marchés, a observé David Madden, un analyste de CMC Markets.

Dans les deux cas, "il n'y a toujours rien de concret à mettre en avant, ce qui n'empêche pas les marchés actions de conserver un biais haussier", a noté Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.

Donald Trump a annoncé vendredi soir un accord commercial partiel, mais "très important" avec la Chine, portant sur des achats agricoles substantiels par Pékin, la propriété intellectuelle et les services financiers.

En échange, la Chine a obtenu le renoncement à l'augmentation de 25% à 30% des tarifs douaniers punitifs sur 250 milliards de dollars d'importations chinoises aux États-Unis, qui devait entrer en vigueur mardi.

La signature devrait intervenir mi-novembre au Chili, a affirmé lundi le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin.

Concernant le Brexit, les signaux restaient positifs, mais les tractations étaient intenses. Un accord pourrait être conclu cette semaine entre Londres et l'UE pour permettre un divorce à l'amiable, mais les États membres préviennent qu'ils ne laisseront pas Londres transformer l'Irlande du Nord en maillon faible de leur grand marché avec un relâchement des contrôles.

En attendant d'y voir plus clair sur ces deux dossiers, les investisseurs prendront connaissance des nouvelles prévisions du FMI en début d'après-midi.

Les résultats du 3e trimestre des géants bancaires américains sont également particulièrement scrutés. La banque JPMorgan Chase a annoncé des résultats meilleurs que prévu, mais Goldman Sachs a enregistré un troisième trimestre en demi-teinte.

Du côté des indicateurs, en septembre l'inflation en Chine a atteint, en rythme annuel, son niveau le plus élevé depuis six ans. En France, l'inflation a ralenti et les créations d'entreprises ont rebondi de 4,2% pour le même mois.

Le baromètre ZEW de la confiance des milieux financiers allemands s’est stabilisé en octobre, confirmant un jugement pessimiste quant aux perspectives de la première économie de la zone euro.

L'indice d'activité manufacturière de la région de New York (Empire State) en septembre est également à l'agenda.

- Remy Cointreau en bas de tableau -

Sur le terrain des valeurs, Arkema profitait (+2,54% à 87,24 euros) de l'annonce de la cession d'une activité de polymères, "Polyoléfines fonctionnelles", au groupe coréen SK Global Chemical.

A l'autre extrémité, Remy Cointreau perdait 2,68% à 123,60 euros, pénalisé par un abaissement de sa recommandation à "neutre" par Berenberg.

Vinci refluait de 0,46% à 98,70 euros, après l'abaissement de la sienne à "neutre" par HSBC.

Bouygues montait à l'inverse (+1,36% à 38,85 euros) grâce à une recommandation portée à "acheter" par HSBC.

Marie Brizard plongeait de 8,50% à 1,79 euro, les investisseurs accueillant défavorablement la perspective que le groupe prévoit toujours une perte d'exploitation Ebitda comprise entre 20 et 25 millions d'euros pour 2019, même si la situation s'améliore un peu.

  1. Euronext CAC40

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