Accueil Actu

Grève à Air France: 200 à 300 manifestants à Roissy pour réclamer des "pépètes"

(Belga) Entre 200 et 300 pilotes, personnels de cabine et personnels au sol d'Air France, étaient rassemblés mercredi matin devant le siège de la compagnie à Roissy pour réclamer des "pépètes", pas des "miettes", au 7e jour d'une grève par épisodes que la direction espère lever rapidement. La direction a proposé mardi d'entamer dès jeudi une négociation pluriannuelle sur les salaires (2019-2021).

Cette "main tendue", selon les termes employés par le directeur général d'Air France Franck Terner, est assortie d'une augmentation générale de 2% en 2018, contre 1% en deux temps initialement proposée, à condition de parvenir à un accord. La majorité des syndicats d'Air France appelant à la grève pour les salaires, notamment ceux représentant les pilotes, ont indiqué en fin de matinée accepter de se rendre à la négociation jeudi mais tout en maintenant leurs préavis. La direction a demandé la levée des préavis déposés pour les 17, 18, 23 et 24 avril afin d'avoir une négociation apaisée. L'enjeu est de savoir si les onze syndicats qui réclament 6% d'augmentation générale, pour un coût de 240 millions d'euros par an selon la direction, accepteront d'abandonner leur principale arme de négociation. Devant le siège à Roissy mercredi matin, 200 à 300 personnes étaient rassemblées, en uniforme ou en gilets jaunes, sous le soleil et une marée de drapeaux syndicaux, a constaté un journaliste de l'AFP. "Des miettes, c'est niet, nous on veut des pépètes! ", ont scandé des représentants de l'Unac. "On ne lâche rien, on est déterminés", "rendez-nous l'argent", a repris au micro Sophie Gorins du SNPNC. "Ce qui gêne le plus la direction, c'est de nous voir tous ensemble", a-t-elle dit. Les sept jours de grève, qui ont conduit la compagnie à annuler entre 25 et 30% des vols à chaque épisode, ont coûté environ 170 millions d'euros, selon la direction. (Belga)

À lire aussi

Sélectionné pour vous