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Grève: "pas de trêve pour Noël" sans retrait de la réforme, prévient la CGT-Cheminots

Il n'y aura "pas de trêve pour Noël" dans le mouvement de grève en cours sans retrait de la réforme des retraites, a prévenu jeudi sur France info le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun.

La mobilisation va se poursuivre "jusqu'à ce qu'on nous garantisse que le système actuel est maintenu, le système pour tous les salariés, et qu'on entame des négociations pour l'amélioration de ce système", a déclaré le responsable du premier syndicat de la SNCF.

"La grève continue et nous sommes au regret, puisqu'on n'était pas parti comme ça, de constater que le gouvernement est droit dans ses bottes et que donc elle va durer longtemps", a averti M. Brun, ajoutant qu'il n'y aura "pas de trêve pour Noël sauf si le gouvernement revient à la raison avant ça".

Interrogé sur le même sujet, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a expliqué de son côté sur BFMTV que "personnellement" il pense que "pendant la période des fêtes, notamment pour que les gens aillent rejoindre leur famille et aillent passer les fêtes de Noël, il faut leur laisser la possibilité de circuler comme ils l'entendent et la CFDT cheminot elle est attachée à cela également".

La mobilisation en France contre la réforme contestée des retraites, qui paralyse les grandes villes du pays, est entrée dans sa deuxième semaine et pourrait s'amplifier, au lendemain de la présentation du projet par le Premier ministre, vivement critiquée par l'ensemble des syndicats.

La réforme prévoit notamment la disparition des régimes spéciaux comme celui de la SNCF, dont les quatre syndicats représentatifs (CGT, Unsa, Sud et CFDT) restent très mobilisés. Dès mercredi, Laurent Brun avait appelé tous les salariés à "renforcer la grève".

Jeudi, dans les transports en commun, le trafic était quasi inchangé par rapport à mercredi: un train à grande vitesse sur 4 à travers le pays, un train de banlieue en région parisienne sur 4, et une majorité de lignes de métro fermées. Seul 40% des bus roulaient par ailleurs, selon la régie des transports parisiens RATP, également en première ligne dans la contestation contre la réforme des retraites.

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