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JO-2024: Lacanau et Bordeaux Métropole s'unissent pour accueillir le surf

La ville de Lacanau et Bordeaux Métropole ont officialisé vendredi leur partenariat pour la candidature de la station balnéaire girondine à l'organisation des épreuves de surf des Jeux olympiques de Paris en 2024.

Le surf a été validé fin juin par le Comité internationale olympique (CIO) comme sport additionnel au programme des Jeux de 2024 et les sites intéressés ont jusqu'à lundi pour répondre à l'appel à candidature.

"Lacanau a une longue histoire avec le surf et le Lacanau Pro (qui se présente comme une des plus anciennes étapes du circuit international professionnel de surf, ndlr) fête ses 40 ans cette année", a déclaré à l'AFP le maire de cette commune du Médoc, Laurent Peyrondet, qui souhaite organiser un "événement éco-responsable".

Selon M. Peyrondet, la "mutualisation" avec Bordeaux Métropole a un sens notamment au niveau hôtelier et parce que cette ville située à une cinquantaine de kilomètres accueillera des matchs des tournois de football lors des JO.

Pour marquer le coup, le maire de Lacanau et une trentaine de surfeurs ont accueilli vendredi matin les élus de Bordeaux Métropole en formant une haie d'honneur avec leurs planches, avant le début du conseil. L'acte de candidature devait être envoyé dans l'après-midi au Comité d'organisation des JO (COJO) à Paris.

D'autres sites sont intéressés par l'organisation des épreuves de surf des JO-2024.

Biarritz et les villes landaises d'Hossegor, Capbreton et Seignosse, hauts lieux du surf en Europe, veulent faire candidature commune mais la presse locale fait état de négociations de dernière minute.

L'île polynésienne de Tahiti et son célèbre "spot" de Teahupoo, qui fait partie des étapes du championnat de monde de surf masculin, est également en lice.

Le site breton de La Torche (Finistère) a quant à lui déjà déposé sa candidature, a indiqué à l'AFP la députée LREM du Finistère Liliana Tanguy. D'après elle, une délégation du COJO a prévu de s'y rendre le 25 juillet.

Le COJO entend en effet "visiter dès cet été les villes candidates en configuration +réelle+, au plus proche des conditions (météo, mer) dans lesquelles se tiendraient les épreuves à l'été 2024".

Le site devrait être choisi en début d'année 2020.

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